codéine
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S : Vidal – https://www.vidal.fr/actualites/21716/codeine_dextrometorphane_ethylmorphine_et_noscapine_prescription_medicale_obligatoire_liste_des_produits_concernes/ (consulté le 15.07.2020) ; HAS – https://www.has-sante.fr/upload/docs/application/pdf/2016-02/prise_en_charge_medicamenteuse_de_la_douleur_chez_lenfant_alternatives_a_la_codeine_-_fiche_memo.pdf (consulté le 15.07.2020).

N : 1. XIXe siècle. Dérivé du grec kôdeia, « tête de pavot ».
CHIMIE. Alcaloïde extrait de l’opium, obtenu par méthylation de la morphine, et utilisé en médecine comme sédatif de la toux. Un sirop à la codéine.
2. Méthylmorphine, alcaloïde de l’opium doté d’une action antitussive, sédative, et d’une faible action analgésique.
3. Utilisée per os par les héroïnomanes comme produit de substitution lors de ruptures d’approvisionnement ou lorsqu’ils ne veulent plus prendre de risques sur le marché clandestin. Ils sont alors toxicomanes à la codéine.
4. La codéine est un alcaloïde présent à l’état naturel dans l’opium ; elle a une action similaire à celle de la morphine, mais moins puissante. Effets : les effets de la codéine sont fort similaires à ceux de la morphine, mais nettement moins puissants : action euphorisante approximativement 5 fois moindre et pouvoir analgésique environ 7 fois moins élevé. Divers dérivés de la codéine ont cependant une action euphorisante et analgésique beaucoup plus marquée. On estime à 800 mg la dose létale de la codéine, bien que des utilisateurs devenus tolérants à son action puissent en absorber des doses bien plus élevées sans présenter des réactions négatives. Usage médical : la codéine s’utilise en médecine principalement comme antitussif et éventuellement comme analgésique; la dose est d’environ 10 à 60 mg par voie orale. Usage non médical : la codéine s’administre à des fins non médicales, mais plus rarement que beaucoup d’autres opiacés du fait que son action euphorisante est relativement faible. Elle s’utilisera surtout dans les milieux d’héroïnomanes pour calmer les symptômes de sevrage en période de disette. Tolérance et dépendance : l’absorption régulière de codéine provoque une tolérance progressive à son action, une dépendance psychique et une dépendance physique; cette dernière développe cependant biens moins vite que dans le cas de la morphine ou de l’héroïne et les symptômes de sevrage sont beaucoup plus légers.

S : 1.DAF – https://www.dictionnaire-academie.fr/article/A9C2781 (consulté le 15.07.2020). 2 et 3. DAM – http://dictionnaire.academie-medecine.fr/index.php?q=cod%C3%A9ine (consulté le 15.07.2020). 4. GDT – http://gdt.oqlf.gouv.qc.ca/ficheOqlf.aspx?Id_Fiche=17493849 (consulté le 15.07.2020).

SYN : méthylmorphine

S : GDT – http://gdt.oqlf.gouv.qc.ca/ficheOqlf.aspx?Id_Fiche=17493849 (consulté le 15.07.2020)

RC : analgésique, fentanyl, morphine, narcotique, opium.