moustique
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CG : nm

S : OMS – https://www.who.int/fr/news/item/19-05-2021-who-issues-new-guidance-for-research-on-genetically-modified-mosquitoes-to-fight-malaria-and-other-vector-borne-diseases (consulté le 13.08.2024) ; INSERM – https://www.inserm.fr/actualite/lutter-contre-la-proliferation-des-moustiques-et-des-maladies-virales-associees/ (consulté le 13.08.2024).

N : 1. XVIIe siècle. Emprunté de l’espagnol mosquito, diminutif de mosca, « mouche ».

  • Petit insecte diptère, à longues pattes, dont la femelle pique l’homme et les animaux pour se nourrir de leur sang. Les piqûres de moustique causent de vives démangeaisons. Le paludisme, la fièvre jaune et d’autres maladies contagieuses sont véhiculés et transmis à l’homme par des moustiques.

2. Insecte diptère nématocère pourvu d’une trompe piqueuse.
Le développement larvaire se fait dans l’eau. Les moustiques sont des agents vecteurs importants de maladies parasitaires (paludisme, filarioses lymphatiques) ou virales (fièvre jaune, dengue).

3. Zoologie > Insecte : moustique.

  • Insecte piqueur de l’ordre des diptères, de la famille des culicidés.
  • Les moustiques peuvent être vecteurs d’infections microbiennes chez l’animal ou chez l’humain.

    Plus de soixante-dix espèces de moustiques ont été répertoriées au Canada dont une cinquantaine au Québec.

    Seule la femelle, après son accouplement, pique l’humain ou l’animal; elle prélève le sang qui lui apportera les éléments nutritifs essentiels au développement de ses œufs. Les femelles peuvent piquer plusieurs fois et vivent d’une semaine à un mois; les mâles meurent après l’accouplement.

4. Au Québec, moustique est le terme qui s’impose de plus en plus dans la langue soutenue, en particulier à l’écrit.

5. Au Québec, les moustiques sont appelés maringouins dans la langue courante, terme emprunté par les marins français au tupi-guarani, famille de langues autochtones autrefois parlées sur les côtes brésiliennes. Le mot s’est répandu à l’époque de l’expansion coloniale, ce qui explique qu’il soit également en usage dans les Antilles, à l’île de la Réunion de même qu’en Louisiane.

Le cousin est une espèce commune de moustique en Europe.

6. Interrelation culturelle : Nous pouvons citer deux fables d’Ésope (VII – VI siècle av. J.-C.) : Le cousin et le taureau (Κώνωψ καὶ ταῦρος) ; Le cousin et le lion (Κώνωψ καὶ λέων). Celle-ci servira d’inspiration à La Fontaine (1621-1695) et sa fable Le lion et le moucheron (1668) même si stricto sensu un moucheron désigne communément toute espèce de petit insecte volant. Tout moucheron n’étant donc pas moustique. Quant au cousin, il s’agit bien d’un moustique grêle et allongé vivant surtout dans les régions humides.

Nous pouvons mentionner également le journal Le Moustique, Hebdomadaire, Politique, Satirique, Illustré, paru en 1882.

S : 1. DAF – https://www.dictionnaire-academie.fr/article/A9M3048 (consulté le 13.08.2024). 2. DAM – https://www.academie-medecine.fr/le-dictionnaire/index.php?q=moustique (consulté le 13.08.2024). 3 à 5. GDT – https://vitrinelinguistique.oqlf.gouv.qc.ca/fiche-gdt/fiche/8870142/moustique (consulté le 13.08.2024). 6. Circo89 – http://circo89-auxerre1.ac-dijon.fr/IMG/pdf/esope.pdf (consulté le 13.08.2024) ; FFSAM – http://www.la-fontaine-ch-thierry.net/liomouch.htm (consulté le 13.08.2024) ; Obvil – https://obvil.sorbonne-universite.fr/corpus/fabula-numerica/anonymes_chambry (consulté le 13.08.2024) ; Gallica – https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5414006z (consulté le 13.08.2024).

SYN :
S :

RC : Aedes aegypti, Aedes japonicus, anophèle, moustique Culex, Stegomyia albopicta, Toxorhynchites rutilus, virus du Nil occidental.