maladie de Lyme
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CG : nf

S : ALSF – http://www.associationlymesansfrontieres.com/ (consulté le 13.11.2014) ; http://www.pasteur.fr/ip/easysite/pasteur/fr/themes-de-recherche-maladies/fiches-thematiques/maladie-de-lyme (consulté le 21.11.2014) ; DAM.

N : 1. Le nom propre Lyme provient du Comté de Lyme, ville du Connecticut (États Unis) où la maladie a été identifiée pour la première fois (1976).
2. Maladie endémique inflammatoire causée par un micro-organisme spiralé (Borrelia burgdorferi) transmis par les tiques du genre Ixodes, caractérisée par un érythème chronique migratoire, des arthrites de localisations diverses, des neuropathies et une méningo-encéphalite.
3. Les activités conduisant à des contacts avec les tiques représentent le principal facteur de risque de survenue de la maladie : travaux agricoles, promenades en forêt. Le réservoir de germes est très vaste : tiques, mammifères domestiques (chiens, chevaux, bétail) et sauvages (écureuils, cerfs, mulots, campagnols). En France, la majorité des contaminations survient entre les mois de mars et de septembre.
4. Après l’inoculation cutanée de la bactérie lors de la piqûre de tique, la maladie de Lyme évolue en trois grandes phases, séparées par des périodes asymptomatiques (absence de signes de la maladie).

  • La phase primaire est caractérisée par une lésion cutanée : l’érythème chronique migrant (ECM). Cette lésion survient ente 3 et 30 jours après la piqûre de tique. Il s’agit d’une papule érythémateuse (rouge) centrée par le point de piqûre, s’étendant progressivement de façon centrifuge. La lésion est ovale (pouvant mesurer jusqu’à 50 cm), la bordure est plus érythémateuse (rouge) que son centre qui retrouve progressivement un aspect cutané normal.
  • La phase secondaire se caractérise par des manifestations cutanées, des manifestations cardiaques, des manifestations neurologiques.
  • La phase tertiaire se manifeste des mois ou des années après le début de l’infection par : des atteintes cutanées,des atteintes articulaires : identiques à celles observées dans la phase secondaire et des atteintes neurologiques : touchant la moelle épinière ou le cerveau (manifestations neuro-psychiatriques diverses).

5. L’isolement des bactéries est très difficile. Le diagnostic est surtout clinique mais peut être confirmé par des examens sérologiques (immunofluorescence, ELISA). Le traitement, qui doit être entrepris précocement et durer de deux à quatre semaines, fait appel à l’amoxicilline, aux cyclines, aux macrolides ou à la ceftriaxone.
6. En 1981, la bactérie spirochète a été découverte et clairement identifiée dans le tube digestif d’une tique, par le Dr Willy Burgdorfer. Le Dr Burgdorfer a déclaré qu’il considérait la bactérie spirochète comme particulièrement virulente. Ces bactéries produisent des toxines qui ont des effets pervers et dévastateurs sur l’organisme.

S : 1. DAM ; http://www.pasteur.fr/ip/easysite/pasteur/fr/themes-de-recherche-maladies/fiches-thematiques/maladie-de-lyme (consulté le 21.11.2014). 2. TERMIUMPLUS. 3 et 4. Doctissimo – (consulté le 13.11.2014). 5. DAM. 6. LSV – http://www.lyme-sante-verite.sitew.com/La_maladie.B.htm#La_maladie.B (consulté le 13.11.2014).

SYN : borréliose de Lyme, arthrite de Lyme.

S : DAM.

RC : acrodermatite, borréliose, céphalée, fièvre des tranchées, fièvre pourprée des montagnes Rocheuses, papule, parasitose.