dysphorie de genre
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CG : nf

S : https://socio-logos.revues.org/2837 (consulté le 22.11.2015) ; HAS – http://www.has-sante.fr/portail/upload/docs/application/pdf/2009-12/rapport_transsexualisme.pdf (consulté le 22.11.2015).

N : 1. dysphorie (nf) : Du grec dysphoros : qui supporte difficilement.
de (prép) : IXe siècle. Du latin classique de, préposition qui marquait la séparation, l’éloignement, l’union, l’association, la partition, la conséquence, l’origine, et qui a servi, dès la période classique, dans la langue familière, à renforcer les formes d’ablatif, puis a concurrencé, en bas latin, le génitif partitif et de possession.
genre (nm) : XIIe siècle, gendre. Emprunté du latin genus, generis, « naissance, race, famille, espèce, sorte », dérivé de gignere, « engendrer ».
GRAMM. Catégorie sous laquelle on range les substantifs en les répartissant selon certaines propriétés morphologiques qui, dans certains cas, sont fondées sur la distinction entre mâle et femelle.
2. Groupe de divers états apparentés par l’insatisfaction, voire la détresse, liées au sexe anatomique, et par une demande de changement de sexe (N. Fisk et D. Laub, 1974).
Dans cette nébuleuse, seront retenues les formes suivantes :

  • transsexualisme classique (modèle central, en fait le plus rare) ;
  • homosexuels masculins très efféminés ou lesbiennes très masculines ;
  • syndromes psychotiques ;
  • personnalités psychopathiques et/ou sociopathiques (chez qui l’affirmation de troubles de l’identité sexuelle n’est pas toujours sincère) ;
  • crises réactionnelles ; etc.

Avec un continuum possible, la comorbidité psychiatrique est importante et les mécanismes souvent complexes. Le rôle nécessairement très nuancé du psychiatre se situe à ce niveau, notamment par des conseils de recul aux sujets les plus stables, avant une chirurgie qui n’est pas un traitement, mais plutôt une procédure de convenance parfois suggérée par les médias. L’hormonothérapie n’est pas anodine.
3. La personne ne peut pas s’identifier mentalement ni socialement à son genre sexuel. Elle peut inhiber cette dysphorie en optant pour le transgenrisme ou le transexualisme.
4. Le Bureau de la traduction du Canada déconseille l’usage du terme «genre» comme équivalent de gender lorsqu’il est question des différences et des relations sociales entre hommes et femmes. Pour rendre la construction adjectivale du terme gender, le Bureau recommande, selon le contexte, l’usage de locutions telles que «hommes et femmes», «masculin et féminin» ou bien d’apporter des solutions au cas par cas.
5. Interrelation culturelle : Nous pouvons mentionner, entre autres, le film Tomboy réalisé par Céline Sciamma en 2011.

S : 1. DAM – http://dictionnaire.academie-medecine.fr/?q=dysphorie+de+genre (consulté le 22.11.2015); DAF (consulté le 22.11.2015). 2. DAM – http://dictionnaire.academie-medecine.fr/?q=dysphorie+de+genre (consulté le 22.11.2015). 3. GDT – http://www.granddictionnaire.com/ficheOqlf.aspx?Id_Fiche=8364551 (consulté le 22.11.2015). 4. TERMIUM PLUS – http://goo.gl/MSJsF2 (consulté le 22.11.2015). 5. https://tpesexid.wordpress.com/2015/06/26/la-dysphorie-de-genre-dans-les-medias/ (consulté le 22.11.2015) ; http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=188840.html (consulté le 22.11.2015).

SYN : 1. syndrome de dysphorie sexuelle. 2. dysphorie sexuelle.

S : 1. GDT – http://www.granddictionnaire.com/ficheOqlf.aspx?Id_Fiche=8364551 (consulté le 22.11.2015). 2. TERMIUM PLUS – http://goo.gl/MSJsF2 (consulté le 22.11.2015).

RC : genre, personne trans, trouble, violence de genre.