chloroquine
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CG :nf

S : INSERM – http://www.ipubli.inserm.fr/bitstream/handle/10608/3904/MS_1989_10_729.pdf?sequence=1 (consulté le 8.12.2013) ; DAM.

N : 1. 4-amino-quinoléine chlorée sur le C7, qui a été le schizonticide de synthèse le plus universellement utilisé, à la fois comme traitement curatif et en chimioprophylaxie, jusqu’à l’apparition et à la généralisation de résistances.
2. Bien que cet antipaludique ait été synthétisé en 1934, son mode d’action n’a été défini (partiellement) que récemment: en métabolisant l’hémoglobine de l’hématie hôte, le Plasmodium libère de l’hème, normalement toxique pour le parasite et que celui-ci détoxifie sous forme d’hémozoïne. La chloroquine agit -au moins en partie- en inhibant cette détoxification. Depuis quelques années, une association de chloroquine et de proguanil est utilisée pour la chimioprophylaxie antipaludique des voyageurs dans les pays endémiques de zone II, c’est-à-dire, selon la classification de l’OMS, où les chloroquinorésistances sont fréquentes, sans être toutefois majoritaires.
3. Antipaludique dérivé de la 4-aminoquinoléine, prophylactique et curatif.
4. La chloroquine peut également être utilisée, à fortes doses, dans le traitement des maladies inflammatoires et rhumatismales ainsi que comme immunodépresseur.

S : 1 et 2. DAM. 3 et 4. GDT.

SYN : chlorochine, cycloquine. Sous forme de phosphate: Nivaquine®.

S : DAM

RC : chlore, paludisme,quinine