oreillons
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CG : nmpl

S : OMS – http://www.who.int/topics/mumps/fr/ (consulté le 10.10.2015) ; MASDF – http://www.sante.gouv.fr/oreillons.html (consulté le 10.10.2015) ; MSSS – http://www.msss.gouv.qc.ca/sujets/santepub/vaccination/index.php?aid=41 (consulté le 10.10.2015).

N : 1. XIIe siècle, d’abord au sens de « coup sur l’oreille ». Dérivé d‘oreille.
PATHOL. Au pluriel. Maladie infectieuse d’origine virale, très contagieuse, caractérisée par une inflammation des glandes parotides et des douleurs d’oreille, et qui peut entraîner des complications telles qu’une orchite ou diverses atteintes pancréatiques et méningées (on disait autrefois Ourles).

2. Maladie infectieuse virale aiguë épidémique du sujet jeune, fréquente, autrefois appelée ourles, très contagieuse et immunisante, due à un paramyxovirus, le virus ourlien (Rubulavirus).

3. Une parotidite bilatérale en est la manifestation la plus typique. Cette inflammation, avec tuméfaction douloureuse des deux glandes parotides, les principales glandes salivaires, qui sévit surtout en hiver, se transmet par voie aérienne (inhalation de gouttelettes de salive), souvent par épidémies, en particulier dans certaines collectivités telles que les écoles.

4. L’incubation dure de 17 à 21 jours, le malade étant contagieux de une semaine avant l’apparition des premiers symptômes (une tuméfaction douloureuse des deux parotides) à environ une semaine après,.

5. L’infection se complique fréquemment d’atteinte méningée (méningite ourlienne), mais aussi pancréatique ou génitale, l’orchite aigüe étant peut-être la moins rare des complications, mais parfois grave par la possibilité d’atrophie testiculaire, voire de stérilité en cas d’atteinte bilatérale.

6. L’évolution est le plus souvent bénigne, les symptômes disparaissant spontanément en une dizaine de jours. Les complications sont relativement rares: orchite ou pancréatite ourlienne.

7. Le diagnostic, avant tout clinique, n’a guère besoin de confirmation (isolement du virus dans la salive, ou dans le L.C.R en cas de méningite de diagnostic incertain, ou sérologie positive).
La prévention en est possible par la vaccination.

8. Interrelation culturelle : Nous pouvons mentionner le film Le Complexe du kangourou (1986) réalisé par Pierre Jolivet.

S : 1. DAF (consulté le 10.10.2015). 2 à 7. DAM – http://dictionnaire.academie-medecine.fr/?q=oreillons (consulté le 10.10.2015). 8. Senscrit – https://www.senscritique.com/film/le_complexe_du_kangourou/443093 (consulté le 5.04.2024).

SYN :
S :

RC : parotidite, vaccin ROR, virus.