flibustier
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S : HdM – http://www.histoiredumonde.net/Flibustiers.html (consulté le 21.02.2014) ; pir.cors – http://www.pirates-corsaires.com/definitions.htm (consulté le 21.02.2014).

N : 1. XVIIe siècle. Adapté de l’anglais flibutor, du néerlandais vrijbuiter, proprement « celui qui fait du butin librement », « pillard ». Aventurier appartenant aux bandes de pirates qui, au XVIIe et au XVIIIe siècle, écumaient les mers des Antilles. L’île de la Tortue était un repaire de flibustiers.
Fig. et fam. Aventurier, filou qui vit de rapines ou d’escroqueries.

2. Flibustier vient du néerlandais vrijbuiters (littéralement « libre faiseur de butin »), qui donna le français flibustier et l’anglais freebooter. Ce mot désigne les pirates sévissant dans la mer des Caraïbes à la fin du XVIIe siècle et au début du XVIIIe siècle.

3. Au XVIIe et au début du XVIIIe siècles, pirate parmi ceux de toutes les nations associés en vue de la capture des galions espagnols.

4. Après 1685, le gouvernement français utilisa les flibustiers comme auxiliaires, et ceux-ci participèrent à plusieurs expéditions, mais leurs rapports avec les troupes régulières étaient difficiles car, disait un officier du roi, « ce sont des gens qui, à la vérité, ont quelque bravoure, mais nulle discipline et qui n’aiment pas obéir ». En 1701, l’acceptation de la succession d’Espagne par Louis XIV et Philippe d’Anjou enleva aux flibustiers toute raison d’être. Il leur fallut se reconvertir : le plus grand nombre se figea sur place et fit souche de colons plus ou moins turbulents. Quelques-uns préférèrent émigrer sous d’autres cieux et dès 1680 quelques flibustiers anglais montrèrent la voie en allant tenter fortune dans le Pacifique Sud où ils rencontrèrent plus d’épreuves que de richesses.

5. Personne s’adonnant à une piraterie exclusivement anti-espagnole, qui s’est épanouie dans les Caraïbes à la faveur du déclin de l’Espagne au XVIIe siècle.

6. La différence entre un flibustier et un pirate est que le premier ne s’attaquait qu’aux navires et aux établissements espagnols.

7. L’histoire (des flibustiers) se confond avec celle des boucaniers dès l’époque où ceux-ci entrèrent dans l’association.

8. Interrelation culturelle :

  • Réalité : Jean David NAU (1630-1669) surnommé l’Olonnais ou l’Olonnois, est un boucanier français devenu flibustier et Pierre EGRON, flibustier français (mort à Saint-Thomas, vers 1696), connu sous le pseudonyme de Jean HAMELIN.
  • Fiction : Si dans l’album Coke en stock Hergé faisait un clin d’œil à Théodore Géricault et son radeau de la Méduse, dans Le Secret de la Licorne il nous montre ses dons d’historien. Eh oui ! Rackham le Rouge était bel et bien un flibustier (inspiré de Jack Rackham ou Calico Jack) qui opérait dans la mer des Antilles (Caraïbes) au XVIIe siècle.
    Nous pouvons également citer Alice et le flibustier de Caroline Quine (Nancy Drew Mystery Stories – The Haunted Showboat by Carolyn Keene, 1957), mais n’espérez pas trouver de flibustier dans ce livre, au moins au sens propre du terme !

S : 1. DAF – https://urlz.fr/8QQz (consulté le 6.02.2019). 2. HdM – http://www.histoiredumonde.net/Flibustiers.html (consulté le 21.02.2014). 3 à 7. GDT (consulté le 21.02.2014). 8. pir.cors – http://www.pirates-corsaires.com/olonnais.htm (consulté le 2.04.2015) ; Oricom – http://membre.oricom.ca/yarl/Proue/H/H.html (consulté le 2.04.2015) ; HpT – http://www.histoire-pour-tous.fr/dossiers/97-le-siecle-des-lumieres-/3858-la-veritable-histoire-de-rackham-le-rouge-jack-rackham.html (consulté le 2.04.2015) ; revleslib – http://revue.leslibraires.ca/entrevues/litterature-jeunesse/sylvie-desrosiers-a-labordage (consulté le 2.04.2015) ; Amazon – https://www.amazon.fr/Alice-flibustier-Collection-Biblioth%C3%A8que-cartonn%C3%A9e/dp/B0000DMVBV (consulté le 4.10.2023); FCB.

SYN :
S :

RC : boucanier, corsaire, lettre de course, pirate, pirate de l’air, pirate informatique, piratage, piraterie.