virus de la fièvre hémorragique de Crimée-Congo
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CG : nm

S : OMS – http://www.who.int/mediacentre/factsheets/fs208/fr/ (consulté le 4.09.2016) ; PHAC – http://www.phac-aspc.gc.ca/lab-bio/res/psds-ftss/crim-congo-fra.php (consulté le 4.09.2016).

N : 1. La fièvre hémorragique de Crimée-Congo (FHCC) est provoquée par un Nairovirus, de la famille des Bunyaviridae. La FHCC a été décrite pour la première fois en Crimée en 1944, puis en 1969, on a établi l’identité de l’agent pathogène avec celui d’une maladie identifiée en 1956 au Congo, d’où son nom actuel.
Abréviation : VFHCC.

2. Le VFHCC est un virus dont le génome est constitué de trois segments d’ARN monocaténaire de polarité négative, qui appartient au genre Nairovirus et à la famille Bunyaviridae. Le virion est sphérique, mesure environ 85 à 105 nm de diamètre et possède une enveloppe bicouche lipidique d’environ 5 à 7 nm d’épaisseur.

3. Le virus de la fièvre hémorragique de Crimée-Congo chez les animaux et les tiques :

  • Les hôtes de la FHCC comprennent un grand nombre d’animaux sauvages et domestiques, parmi lesquels les bovins, les moutons et les chèvres. De nombreux oiseaux sont résistants à l’infection, mais pas les autruches, chez lesquelles il arrive d’observer une forte prévalence de l’infection dans les zones d’endémie, où elles ont été à l’origine de cas humains. Par exemple, une flambée s’est produite dans le passé dans un abattoir d’autruches en Afrique du Sud. L’infection est asymptomatique chez cet animal.
  • La contamination des animaux survient lorsqu’ils sont piqués par des tiques infectées. Le virus se maintient ensuite pendant une semaine environ dans la circulation sanguine, permettant la poursuite du cycle tique-animal-tique lorsqu’une autre tique vient piquer l’animal. Bien que, parmi les tiques, un certain nombre de genres puissent être infectés par le virus de la FHCC, le genre Hyalomma est le vecteur principal.

4. Transmission :

  • Le virus de la FHCC se transmet à l’être humain soit par les piqûres de tiques, soit par contact avec du sang ou des tissus d’animaux infectés, pendant ou immédiatement après l’abattage. Les cas se sont produits en majorité chez des personnes travaillant dans le secteur de l’élevage, comme les exploitants agricoles, les employés des abattoirs ou les vétérinaires.
  • La transmission interhumaine peut survenir à la suite d’un contact direct avec du sang, des sécrétions, des organes ou des liquides biologiques de sujets infectés. Des infections nosocomiales peuvent aussi se produire à cause d’une mauvaise stérilisation du matériel médical, de la réutilisation des aiguilles et de la contamination des fournitures.

5. La durée d’incubation dépend du mode de contamination. Après une piqûre de tique, elle est en général d’un à trois jours, avec un maximum de neuf jours. Après contact avec du sang ou des tissus infectés, elle est en général de 5 à 6 jours, avec un maximum documenté de 13 jours.

S : 1. Bullépidém – http://bulletinepidemiologique.mag.anses.fr/sites/default/files/BEP-mg-BE33-art5.pdf (consulté le 4.09.2016) ; PHAC – http://www.phac-aspc.gc.ca/lab-bio/res/psds-ftss/crim-congo-fra.php (consulté le 4.09.2016). 2. PHAC – http://www.phac-aspc.gc.ca/lab-bio/res/psds-ftss/crim-congo-fra.php (consulté le 4.09.2016). 3 à 5. OMS – http://www.who.int/mediacentre/factsheets/fs208/fr/ (consulté le 4.09.2016).

SYN : VFHCC, FHCC, fièvre hémorragique d’Asie centrale et fièvre du Congo. Anciennement connu sous le nom de fièvre hémorragique de Crimée à virus du Congo, de virus de fièvre hémorragique de Crimée et de virus du Congo.

S : PHAC – http://www.phac-aspc.gc.ca/lab-bio/res/psds-ftss/crim-congo-fra.php (consulté le 4.09.2016)

RC : fièvre hémorragique, fièvre hémorragique de Crimée-Congo, tique, virus.