fièvre hémorragique de Crimée-Congo
904 Visualisations

CG : nf

S : OMS – http://www.who.int/mediacentre/factsheets/fs208/fr/ (consulté le 3.09.2016) ; http://www.phac-aspc.gc.ca/lab-bio/res/psds-ftss/crim-congo-fra.php (consulté le 3.09.2016).

N : 1. La fièvre hémorragique de Crimée-Congo (FHCC) est provoquée par un Nairovirus, de la famille des Bunyaviridae. La FHCC a été décrite pour la première fois en Crimée en 1944, puis en 1969, on a établi l’identité de l’agent pathogène avec celui d’une maladie identifiée en 1956 au Congo, d’où son nom actuel.
Abréviation : FHCC.
2. La fièvre hémorragique de Crimée-Congo (FHCC) est une maladie courante provoquée par un virus (Nairovirus) de la famille des Bunyaviridés, transmis par les tiques. Il provoque des flambées de fièvre hémorragique virale sévère, avec un taux de létalité de 10 à 40%.
3. Elle est endémique en Afrique, dans les Balkans, au Moyen-Orient et en Asie, dans les pays en deçà du 50ème degré de latitude nord, limite géographique de la principale espèce vectorielle, une tique.
4. La FHCC survient brutalement et est accompagnée d’une forte fièvre, de frissons, d’une sensation de malaise, de myalgie diffuse, de photophobie, d’irritabilité, de vertiges et de douleurs à la tête, aux membres et au dos. La fièvre peut durer de 5 à 12 jours et être continue ou biphasique. Les autres symptômes fréquents incluent les douleurs abdominales, l’anorexie, les nausées et les vomissements, la diarrhée, la bradycardie, l’hyperémie et un œdème du visage et du cou ainsi qu’une congestion conjonctivale. On note aussi presque toujours la présence d’une leucopénie, d’une thrombocytopénie et d’une protéinurie
5. La phase hémorragique de la maladie commence habituellement le jour 4, les manifestations les plus courantes étant les pétéchies, l’épistaxis, une hémorragie des gencives, l’hématurie, les saignements vaginaux et une hémorragie de la muqueuse gastrique. Lorsque le décès survient, il est habituellement attribuable à un état de choc causé par la perte de sang ou à des complications neurologiques, à des hémorragies pulmonaires ou à des infections intercurrentes. Chez les personnes qui ne succombent pas à la maladie, la période de convalescence commence environ 15 à 20 jours après l’apparition de la maladie. Cette phase est globalement caractérisée par une faiblesse généralisée, un faible pouls et, parfois, par la perte complète des cheveux. Les autres séquelles peuvent comprendre la polynévrite, la sudation, les maux de tête, les vertiges, les nausées, un faible appétit, une respiration difficile, une mauvaise vision, une perte auditive et une perte de mémoire. On estime que le taux de mortalité varie de 30 % à 50 %.
6. La présence de la FHCC a été signalée pour la première fois dans la péninsule de Crimée entre 1944 et 1945, lorsqu’on a enregistré une importante éclosion de fièvre hémorragique grave associée à un taux de mortalité de 10 %. La maladie a été désignée sous le nom de fièvre hémorragique de Crimée. Par la suite, des cas ont été signalés dans toutes les républiques européennes et asiatiques centrales de l’ancienne Union soviétique et dans d’autres pays. On a plus tard montré que le virus était identique sur le plan antigénique au virus du Congo qui avait été isolé, en 1956, chez un patient fiévreux de la République démocratique du Congo; le virus a donc été appelé, par la suite, le VFHCC.
7. De tous les virus transmis par les tiques, qui infectent les humains, le VFHCC est celui dont la répartition géographique est la plus étendue. L’infection par le VFHCC a été signalée dans plus de 30 pays, les principales éclosions ayant été signalées en Europe du Sud-Est, en Asie, au Moyen-Orient et en Afrique
8. Usage fréquent au pluriel : fièvres hémorragiques de Crimée-Congo.
9. Interrelation culturelle : Fièvre hémorragique de Crimée-Congo (FHCC) chez un Mauritanien : cas clinique (2014).

S : 1. http://bulletinepidemiologique.mag.anses.fr/sites/default/files/BEP-mg-BE33-art5.pdf (consulté le 3.09.2016). 2 et 3. OMS – http://www.who.int/mediacentre/factsheets/fs208/fr/ (consulté le 3.09.2016). 4 à 7. http://www.phac-aspc.gc.ca/lab-bio/res/psds-ftss/crim-congo-fra.php (consulté le 3.09.2016). 8. GDT (consulté le 30.07.201) ; DAM – http://dictionnaire.academie-medecine.fr/?q=i%C3%A8vres+h%C3%A9morragiques (consulté le 3.09.2016). 9. http://www.chu-rouen.fr/page/fievre-hemorragique-de-crimee-congo (consulté le 3.09.2016) (consulté le 3.09.2016).

SYN : fièvre hémorragique du Congo, FHCC, fièvre hémorragique de Crimée.

S : http://www.chu-rouen.fr/page/fievre-hemorragique-de-crimee-congo (consulté le 3.09.2016)

RC : fièvre hémorragique, tique, virus de la fièvre hémorragique de Crimée-Congo.