CG : nm
S : PasseportSanté.net – https://urlz.fr/8lPA (consulté le 1.12.2018) ; Doctissimo – https://urlz.fr/8lPC (consulté le 1.12.2018).
N : 1. XIVe siècle, kisti. Emprunté du grec kustis, « poche gonflée, vessie ».
- Méd. Tumeur généralement bénigne, de grosseur variable, constituée par une cavité remplie d’une substance liquide ou molle, plus rarement solide, qui se forme dans un organe. Kyste lymphatique. Kyste sébacé. Kyste de l’ovaire.
- Biol. Membrane protectrice que développent certains organismes unicellulaires, certains végétaux et animaux, notamment des parasites, et qui leur permet de s’accommoder des changements du milieu et d’assurer leur reproduction. Kyste hydatique, kyste amibien.
2. Tumeur bénigne, formée dans un organe par une cavité remplie d’une substance liquide, molle ou rarement solide et bordée d’une surface épithéliale dont le type sert à la classification.
3. On distingue ainsi le kyste épidermoïde (bordure malpighienne), le kyste séreux (bordure unicellulaire de cellules claires), le kyste muqueux (bordure faite de cellules mucipares). Le kyste peut être uniloculaire ou multiloculaire. Quand les cavités kystiques s’emboîtent les unes dans les autres et témoignent d’une activité proliférative, on parle de cystadénome (cystadénome ovarien, pancréatique).
4. Sur les os, les kystes épidermoïdes sont constitués d’îlots de cellules épithéliales squameuses, emprisonnées dans l’os. Ils possèdent une évolution expansive. L’image radiologique est celle d’une lacune arrondie homogène, bordée d’un liseré opaque. Le kyste essentiel des os occupe la métaphyse des os longs (humérus, fémur) des enfants et des adolescents. Plein d’un liquide clair ou sanguinolent, il ne possède pas de revêtement épithélial mais « un fond de coquetier », fait de tissus nécrosés assez caractéristique.
5. Le kyste anévrismal des os, (décrit en 1942 par Jaffé et Lichtenstein) s’observe chez les sujets jeunes, peut toucher tous les os, avec une prédilection pour le rachis. Il est constitué de larges lacunes vasculaires pleines de sang liquide, séparées par un tissu conjonctif lâche dans laquelle se développe souvent une ébauche d’ostéogenèse et de nombreux ostéoclastes. La nosologie malformative ou tumorale de cette lésion n’est pas établie mais la survenue de celle-ci peut masquer un temps l’évolution sournoise d’une tumeur maligne. En raison de la présence d’ostéoclastes, le kyste anévrismal a été longtemps confondu avec une tumeur à cellules géantes.
6. Le kyste poplité ou de Baker, est la localisation la plus fréquente des kystes synoviaux.
7. Par extension, on parle souvent de kyste devant une déhiscence ou une image claire et vide à la radio.
8. Cooccurrences (substantif + adjectif / verbe + substantif) : Mêmes combinaisons que pour « tumeur » mais au masculin.
- cancéreux, inopérable, petit, protubérant, purulent.
- dépister, enlever, exciser, extirper, opérer, ouvrir, résoudre un kyste ; être opéré d’un kyste. Un kyste aboutit, vient à suppuration.
9. Interrelation culturelle : Nous pouvons mentionner le film canadien Le kyste (2009), réalisé par Patrick Bilodeau.
S : 1. DAF – https://urlz.fr/8lPL (consulté le 1.12.2018). 2 à 7. DAM – https://urlz.fr/8lPx (consulté le 1.12.2018). 8. DC – https://urlz.fr/8lQm (consulté le 1.12.2018) ; FCB. 9. IMDb – https://urlz.fr/8lQb (consulté le 1.12.2018).
SYN :
S :
RC : bénin, -igne, cancer, cancéreux, -euse, échographie, épidémiologie, phlyctène, TDM, tumeur.