traumatisme cranio-encéphalique
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CG : nm

S : LCM – https://lc.cx/g3Sk (consulté le 2.12.2017) ; FACMÉD – https://lc.cx/g3SS (consulté le 2.12.2017).

N : 1. – traumatisme (nm) : Dérivé de traumatique* ; suffixe -isme* (latin -issimus : augmentatif). Cf. gr. τραυματισμός « action de blesser ». Au sens 2 a, cf. l’angl. psychic traumatism (1898 ds NED Suppl), au sens 2 b, titre original de l’ouvrage d’O. Rank: Das Trauma der Geburt, 1924.
– cranio-encéphalique (adj) : Composé du substantif « crâne » (XIVe siècle, cran ; emprunté du latin médiéval cranium, lui-même du grec kranion, « boîte crânienne » ; ANAT. Assemblage de pièces osseuses protégeant l’encéphale et les organes auditifs) et de l’adjectif « encéphalique » (VIIIe siècle ; dérivé d‘encéphale ; ANAT. Qui se rapporte à l’encéphale).
2. Lésions de structure anatomique de l’extrémité céphalique, dues à un ou plusieurs chocs mécaniques, dont les conséquences sont variables, allant de la bénignité à la mort.
3. Souvent associées, les lésions comportent des atteintes cutanées et sous-cutanées, osseuses, vasculaires, méningées, cortico-sous-corticales et de la substance blanche. Le bilan des conséquences cliniques établit l’état de la vigilance grâce, notamment, à l’échelle de Glasgow, l’existence de troubles végétatifs, en particulier cardiorespiratoires, et il recherche des signes de localisation hémisphériques ou de retentissement sur les nerfs crâniens. Si la gravité clinique l’impose, un examen tomodensitométrique effectué en urgence permet de mettre en évidence un hématome extradural, sous-dural, une hémorragie sous-arachnoïdienne, une contusion cérébrale réunissant œdème, hémorragies, plages de nécrose et lésions axonales, ainsi qu’une embarrure avec ou sans plaie craniocérébrale. D’autres lésions ou complications sont plus rares: fistules du LCR ou carotidocaverneuses.
4. À distance, après, ou non, traitement neurochirurgical, les séquelles sont fréquentes.
5. Traumatisme craniocérébral : Traumatisme qui peut être fermé ou ouvert et peut siéger au niveau des différents plans anatomiques intracrâniens : os, espace extra-dural, espace sous-dural, espace sous-arachnoïdien, parenchyme lui-même.
La plupart des traumatismes importants provoquent des lésions multiples et rarement une lésion unique.
6. Interrelation culturelle : Nous pouvons mentionner que Henri II (1519-1559), roi de France, fut victime d’un traumatisme crânioencéphalique majeur suite à lajoute célèbre l’opposant à Gabriel de Lorges, comte de Montgomery (1530-1574).

S : 1. CNRTL – http://www.cnrtl.fr/etymologie/traumatisme (consulté le 2.12.2017) ; DAF (consulté le3.12.2017). 2 à 4. DAM – http://dictionnaire.academie-medecine.fr/?q=traumatisme (consulté le 2.12.2017). 5. GDT – http://www.granddictionnaire.com/ficheOqlf.aspx?Id_Fiche=17562403 (consulté le 2.12.2017). 6. Liber amicorum – https://lc.cx/g3xU (p. 711) (consulté le 3.12.2017).

SYN :
S :

RC : coma, traumatisme.