coma
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CG : nm

S : CEN – https://lc.cx/fNuF (consulté le 12.11.2017); FIGARO – https://lc.cx/fNBR (consulté le 12.11.2017); INSERM – https://lc.cx/fN6p (consulté le 12.11.2017).

N : 1. XVIIIe siècle. Emprunté du grec médical Κῶμα, -ατος kôma, « sommeil profond », spécialement « état léthargique », Hippocrate et Galien dans Liddell-Scott.
État pathologique d’assoupissement profond, caractérisé par l’abolition de la conscience, de la sensibilité et des mouvements volontaires. Être dans le coma. Entrer, tomber dans le coma. Sortir du coma. Coma vigile, état dans lequel le sujet conserve certaines réactions aux sollicitations extérieures (dans le langage scientifique, on écrit Coma vigil). Coma profond. Coma dépassé, terme impropre s’appliquant à des sujets dont le cerveau est détruit de manière irréversible et diffuse, qui ont un électro-encéphalogramme linéaire et qui sont considérés comme décédés, même si leur cœur bat encore.
2. État défini par l’absence d’ouverture des yeux, spontanée ou provoquée, l’absence d’émission verbale cohérente et de réponse aux ordres, traduisant la perte de la conscience et de la vigilance, les fonctions végétatives (respiration, circulation) étant normales ou altérées.
3. La réponse aux différentes sollicitations (réflexes photopalpébral, cornéen, photomoteur, oculocé­phalique, tendineux, stimulations nociceptives) est appropriée ou non (réaction de décortication en flexion, de décérébration en extension). La profondeur du coma est classée en obnubilation, coma et coma profond. Cet état traduit une souffrance de l’encéphale, soit primitive (d’origine vasculaire, traumatique, infectieuse, tumorale), soit secondaire (hypoxique, métabolique, toxique). Le pronostic dépend de la cause.
4. Il faut distinguer :

  • le coma réactif où il existe une réponse adaptée ou non adaptée aux stimulations sensorielles (le coma à réactivité adaptée correspond à l’ancienne dénomination de coma vigil) ;
  • le coma aréactif où il n’y a plus aucune réponse aux stimulations sensorielles alors que les fonctions végétatives sont encore présentes, bien qu’altérées (cet état correspond au coma dit carus) ;
  • le coma dit dépassé où, à un trouble profond de la conscience (coma aréactif), s’associe une perte complète des mécanismes régulateurs des fonctions végétatives, le seul signe clinique de la vie étant alors la persistance des battements cardiaques.

5. L’état de coma « artificiel » est engendré par des médicaments sédatifs, tels que le midazolam ou le propofol. Il permet de « mettre le cerveau au repos ». C’est un des traitements de base, surtout en cas de coma post-traumatique ou d’œdème cérébral risquant de provoquer une hypertension intracrânienne. Comme c’est un coma induit, il est par définition mieux contrôlé. Toutefois, plonger le cerveau dans un coma pharmacologique n’est pas sans conséquence, même s’il s’avère parfois indispensable pour protéger le cerveau en phase aiguë.
6. Cas fréquent d’homonymie ou de polysémie, nous retrouvons le terme « coma » dans bien de domaines différents como par exemple l’Optique, la Psychologie sociale ou encore la Botanique.
7. Interrelation culturelle :

  • Réalité : Nous pouvons mentionner, entre autres, le cas du footballeur français Jean-Pierre Adams, qui est dans le coma depuis plus de 33 ans (depuis 1982).
  • Fiction : Nous pouvons citer, entre autres, le roman Le grain de riz (2010) écrit par Marlène Laffarge.

S : 1. DAF (consulté le 16.11.2017) ; CNRTL – https://lc.cx/fNbV (consulté le 12.11.2017). 2 et 3. DAM – https://lc.cx/fNRH (consulté le 17.11.2017). 4. GDT – https://lc.cx/fNzx (consulté le 12.11.2017). 5. CHUV – http://www.chuv.ch/soinsintensifs/sia-coma (consulté le 12.11.2017). 6. TERMIUM PLUS – https://lc.cx/fNjK (consulté le 12.11.2017) ; FCB. 7. BABELIO – https://lc.cx/fx3B (consulté le 12.11.2017); OuestFrance – https://lc.cx/fNCJ (consulté le 12.11.2017).

SYN :
S :

RC : mort cérébrale, symptôme, traumatisme cranio-encéphalique.