traducteur, -trice
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CG : nm, nf

S : CAIRN – https://www.cairn.info/revue-hermes-la-revue-2010-1-page-83.htm (consulté le 10.02.2018) ; https://tel.archives-ouvertes.fr/tel-00797032/document (consulté le 10.02.2018).

N : 1. Ital. traduttore ; du latin traductorem, celui qui fait passer d’un lieu à un autre.
1540 « personne qui traduit » (Amadis, éd. H. Vaganay-Y. Giraud, p. XVII: traducteurs trop corrompuz); 1643 fém. (Guez de Balzac, Lettre à M. Girard, 7 mai ds Œuvres, Paris, 1665, t. 1, p. 257: ni le Traducteur que la Traductrice de Virgile).
2. Personne dont le travail consiste à transposer un texte ou un ouvrage d’une langue à une autre en rendant le plus fidèlement possible le message qu’il contient.
3. Le traducteur traduit généralement vers sa langue maternelle et il doit posséder une excellente maîtrise de la langue du texte à traduire.
4. Les gens ont souvent tendance à confondre la traduction et l’interprétation. Pour eux, un traducteur est un interprète et vice versa. Mais si l’on se penche un peu sur la question, on se rend compte qu’il s’agit de deux métiers bien distincts à ne pas confondre.
En traduction, le traducteur donc, va traiter des documents écrits ou audio/vidéo mais il ne va pas être amené à parler. Une bonne maîtrise de la rédaction est l’élément clé de cette profession. Il va devoir se servir d’un contexte, aller faire des recherches selon le thème de son document. Il se voit imposer des délais plus ou moins courts mais a quand même le temps de s’imprégner du document. C’est une gymnastique totalement différente de celle de l’interprétation. Il est donc très rare qu’une personne ait la capacité d’être un bon traducteur et un bon interprète. La maîtrise de langues étrangères et l’idée de traduire un message sont les seuls points communs entre ces deux métiers.
En interprétation il faut être très à l’aise à l’oral et savoir s’exprimer correctement, ce qu’un traducteur n’est pas forcément apte à faire. Ce métier est beaucoup plus éprouvant et c’est d’ailleurs pour cela que les interprètes, notamment en interprétation simultanée sont deux, afin d’alterner la prise de parole (généralement tous les quarts d’heure, voir demi-heure). Il faut également être à l’aise non seulement dans sa langue maternelle, mais maîtriser aussi parfaitement la langue cible car il n’y a pas de marge d’erreur, notamment dans le cas de l’interprétation juridique. Cela peut coûter très cher. En interprétation, il faut être très rapide et concis. Le message doit résumer l’idée principale émise par la personne qui parle et ce, adapté dans le langage de celui ou celle qui va recevoir le message. Il faut donc avoir faire quelques recherches sur la personne en question au préalable et sur le contexte en général de la conversation.
5. Cooccurrences :

  • Substantif (traducteur) + adjectif : admirable, avisé, (in)compétent, de talent, doué, éminent, (in)fidèle, méticuleux, négligent, remarquable, scrupuleux, servile, talentueux, timide.

6. Interrelation culturelle : Nous pouvons mentionner la pièce de théâtre française L’Hiver sous la table (1994) de Roland Topor, le film La traductrice (2006) réalisé par Elena Hazanov et le documentaire La femme aux cinq éléphants (2010) de Vadim Jendreyko.

S : 1. LITTRÉ – https://www.littre.org/definition/traducteur (consulté le 10.02.2018) ; CNRTL – http://www.cnrtl.fr/etymologie/traducteur (consulté le 10.02.2017). 2 et 3. GDT – (consulté le 10.02.2018). 4. https://www.sites.univ-rennes2.fr/lea/cfttr/veille/?p=641 (consulté le 10.02.2018). 5. DC – https://lc.cx/QJgx (consulté le 11.02.2018). 6. https://hispafra.wordpress.com/2014/05/14/films-sur-les-traducteurs-et-interpretes/ (consulté le 11.02.2018).

SYN :
S :

RC : interprétation, intérprete, traduction, truchement.