syndrome des jambes sans repos
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S : FS – https://fondationsommeil.com/troubles-du-sommeil/troubles-du-sommeil-frequents/le-syndrome-de-jambes-sans-repos/ (consulté le 3.12.2020) ; HAS – https://www.has-sante.fr/upload/docs/application/pdf/2014-04/fiche_bum_sjsr_042014.pdf (consulté le 3.12.2020).

N : 1. – syndrome (nm) : Du grec sundromê : concours (sun : ensemble, en même temps; dromos : action de courir; qui courent ensemble).
– des (artpl) : XIIe siècle. Issu de la contraction de la préposition de et de l’article les.
– jambes (nfpl) : jambe, XIe siècle. Issu, par l’intermédiaire du bas latin gamba, « paturon du cheval », du grec kampê, « courbure ; articulation du pied du cheval ».
– sans (prép) : Xe siècle, sen, puis sens ; XIIe siècle, sans. Issu, avec ajout d’un s final, par analogie avec des adverbes comme volontiers, ailleurs ou certes, du latin sine, de même sens.
– repos (nm) : XIe siècle. Déverbal de reposer I.

. K. A. Ekbom, neurologue suédois (1938).

2. Syndrome fréquent, caractérisé par une sensation d’inconfort créant un besoin irrépressible de remuer les membres inférieurs, qui apparaît comme une parasomnie périodique.
3. Ce trouble comporte de brefs mouvements stéréotypés de dorsiflexion du pied et de flexion de la jambe et de la cuisse, se répétant toutes les 30 secondes environ. Il est le plus souvent associé à des paresthésies ou à des dysesthésies et à des mouvements périodiques nocturnes, aggravé par le repos ou soulagé par un déplacement de membre.
4. Il est décrit dans les polyneuropathies sensitives, le syndrome parkinsonien et certains états névrotiques. Idiopathique, il peut être familial.
5. Le traitement repose sur les benzodiazépines, voire la dopamine ou les dopaminergiques, ou encore des antiépileptiques. La correction d’une carence ferrique peut aussi s’avérer efficace, le fer paraissant nécessaire au métabolisme de la dopamine et à d’autres transmetteurs.
6. Ce trouble touche généralement les jambes, mais parfois aussi les bras. Il s’agit d’une affection fréquente souvent associée au myoclonus nocturne. Retardant l’endormissement, du fait qu’elle oblige le sujet à bouger pour soulager son malaise, elle peut être une cause d’insomnie.
Selon les cas, le syndrome des jambes sans repos pourrait notamment être idiopathique, ou encore lié à la maladie de Parkinson ou à un déficit en fer.
7. Plusieurs variantes se rencontrent dans l’usage, par exemple syndrome d’impatiences musculaires de l’éveil et syndrome d’impatiences des membres inférieurs.

S : 1. DAM – https://dictionnaire.academie-medecine.fr/index.php?q=syndrome+des+jambes+sans+repos (consulté le 4.12.2020) ; DAF – https://www.dictionnaire-academie.fr/article/A9D1706 ; https://www.dictionnaire-academie.fr/article/A9J0070 ; https://www.dictionnaire-academie.fr/article/A9S0380 ; https://www.dictionnaire-academie.fr/article/A9R1908 (consulté le 4.12.2020). 2 à 5. DAM – https://dictionnaire.academie-medecine.fr/index.php?q=syndrome+des+jambes+sans+repos (consulté le 4.12.2020). 6 et 7. GDT – http://www.granddictionnaire.com/ficheOqlf.aspx?Id_Fiche=8443537 (consulté le 4.12.2020).

SYN : SJSR, impatiences musculaires de l’éveil, mérasthénie agitante, paresthésie agitante nocturne des membres inférieurs, impatiences, syndrome d’Ekbom. (en fonction du contexte)

S : GDT – http://www.granddictionnaire.com/ficheOqlf.aspx?Id_Fiche=8443537 (consulté le 4.12.2020)

RC : chorée, syndrome.