prolactine
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CG : nf

S : PasseportSanté.net – http://www.passeportsante.net/fr/Maux/analyses-medicales/Fiche.aspx?doc=analyse-prolactine-sang (consulté le 25.11.2016) ; INSERM – http://www.inserm.fr/actualites/rubriques/actualites-recherche/cancer-de-la-prostate-la-prolactine-interrupteur-de-la-tumeur (consulté le 25.11.2016).

N : 1. XXe siècle. Composé de pro- « pour » et de -lactine, tiré du latin lac, lactis, « lait ».
PHYSIOL. Hormone sécrétée par l’hypophyse et dont le rôle consiste, chez la femme et les femelles des mammifères, à déclencher la lactation.
Abréviation : PRL.
2. Hormone antéhypophysaire stimulant la sécrétion lactée par la glande mammaire.
3. D’origine hypothalamique, la dopamine, qui correspond au « prolactin inhibiting factor » (PIF), a une action inhibitrice, alors que le « prolactin releasing factor (PRF), dont la localisation est inconnue, a une action stimulante. La PRL circulante agit en retour au niveau hypothalamique, hypophysaire ou de l’éminence médiane. Le taux circulant d’hormones stéroïdiennes pourrait également influer sur sa sécrétion. Les substances qui modifient l’effet de la dopamine font varier la sécrétion de PRL: inhibition par la L-dopa et la bromoergocryptine, stimulation par la chlorpromazine, les imipraminiques et l’α-méthyl-dopa.
4. Sa sécrétion augmente pendant le sommeil, la lactation, au moment de l’ovulation et dans le stress. Elle est freinée par la dopamine et stimulée par les œstrogènes, notamment ceux contenus dans la pilule contraceptive œstroprogestative ou sécrétés pendant la grossesse. Elle exerce sur l’ovaire un effet de frein sur la croissance folliculaire et l’ovulation. Son excès de production chez la femme, par adénome ou hyperplasie fonctionnelle de l’hypophyse, provoque une aménorrhée avec une galactorrhée.
5. La prolactine peut être dosée dans le plasma par électro-chimioluminescence ou par technique radio-immunologique. Le prélèvement doit être effectué le matin à jeun, chez le patient au repos et au calme car sa sécrétion est induite par le stress. Sa concentration plasmatique chez le sujet normal est habituellement de 5 à 25 ng/mL chez la femme et de 4 à 15 ng/mL chez l’homme (valeurs toutefois variables suivant la trousse de dosage utilisée).
6. Médecine : Hormone polypeptidique, de structure monocaténaire, comprenant 198 acides aminés, de poids moléculaire : 22 000, sécrétée par l’antéhypophyse.
Son action principale semble représentée par le développement et le maintien de la lactogenèse, mais elle possède en outre de très nombreuses actions sur la reproduction, la croissance, la balance hydro-électrolytique, etc.
7. Biologie – Biochimie : Hormone provenant du lobe antérieur de l’hypophyse, excitant la sécrétion lactée.
Hormone protéinique sécrétée par les cellules acidophiles de l’antéhypophyse, de poids moléculaire d’environ 35 000, et qui déclenche la lactation après la parturition.
Synonymes : hormone galactogène, hormone lutéotrope, hormone lutéotrophique, lactostimuline, LTH, lutéotrophine.
LTH : Abréviation de l’expression anglaise « luteotrophic hormone » (aussi utilisée en français).

S : 1. DAF (consulté le 25.11.2016) ; DAM (consulté le 25.11.2016). 2 à 5. DAM – http://goo.gl/bnIXZ6 (consulté le 25.11.2016). 6 et 7. GDT – http://goo.gl/0nmWGD ; http://goo.gl/kEM25J ; http://goo.gl/rVFYvc (consulté le 25.11.2016).

SYN : hormone lactogène

S : DAM – http://goo.gl/bnIXZ6 (consulté le 25.11.2016)

RC : allaitement, galactorrhée, grossesse.