CG : nm
S : EM – http://www.em-consulte.com/article/1067670/article/pharmacologie-du-phenomene-de-raynaud (consulté le 21.03.2018) ; CCHST – http://www.cchst.com/oshanswers/diseases/raynaud.html (consulté le 21.03.2018).
N : 1. – phénomène (nm) : XVIe siècle. Emprunté du grec phainomenon, « ce qui apparaît », lui-même dérivé de phainein, « rendre visible ; faire briller ».
– de (prép) : IXe siècle. Du latin classique de, préposition qui marquait la séparation, l’éloignement, l’union, l’association, la partition, la conséquence, l’origine, et qui a servi, dès la période classique, dans la langue familière, à renforcer les formes d’ablatif, puis a concurrencé, en bas latin, le génitif partitif et de possession.
– Raynaud (np) : Auguste Maurice Raynaud (1834-1881), médecin français qui publia en 1862 à Paris sa thèse monumentale « De l’asphyxie locale et de la gangrène symétrique des extrémités », dans laquelle il décrivait (sur 25 patients, essentiellement des femmes) le syndrome auquel il devait laisser son nom, déclenché par l’exposition au froid, et caractérisé par des vasoconstrictions intermittentes des doigts, avec modification de leur couleur, douleurs, paresthésies et gangrène localisée.
2. Acrosyndrome déclenché par une exposition au froid, caractérisé dans sa forme typique par la succession d’une phase de vasoconstriction avec blanchiment des doigts plus souvent que des orteils, suivie d’une phase de cyanose précédant une phase d’hyperémie avec rougeur, chaleur et douleur pulsatile. Certains malades peuvent n’avoir que pâleur et cyanose ou même seulement la cyanose.
3. La forme idiopathique est appelée maladie de Raynaud. Elle doit faire rechercher une collagénose, un syndrome du défilé des scalènes, la prise de médicaments vasoconstricteurs, des traumatismes locaux répétés ou une protéine cryoprécipitante.
4. Il convient de faire une distinction entre la maladie de Raynaud d’apparence primitive et idiopathique, et le syndrome de Raynaud relevant de causes connues locales ou générales (vasculaires ou neurologiques par exemple).
Le syndrome de Raynaud peut être provoqué par une atteinte artérielle : compression (dans le défilé costo-claviculaire) ou artérite (thrombo-angéite, artérite digitale) ou bien observé au cours de collagénoses (sclérodermie, lupus érythémateux disséminé, périartérite noueuse) ou encore lors de certaines intoxications (ergotisme).
Peut survenir chez l’ouvrier qui manipule des instruments à vibrations rapides tels que le marteau-piqueur.
5. Interrelation culturelle : Nous pouvons mentionner le court-métrage Le phénomène de Raynaud réalisé par Lionel Nakache en 2016. Dans un grand studio un tournage installe ses lumières. Au coeur de cette mise en scène trône une voiture des années 60, à l’intérieur Léa l’actrice principale, se prépare, concentrée. Une figurante, profitant d’une pause technique, fait alors irruption dans le véhicule pour se protéger du froid. Elle a une maladie : Le phénomène de Raynaud.
S : 1. DAF (consulté le 21.03.2018) ; http://www.medespace.fr/print.php?type=N&item_id=3162 (consulté le 21.03.2018). 2 et 3. DAM – http://dictionnaire.academie-medecine.fr/?q=Raynaud (consulté le 21.03.2018). 4. GDT – http://www.granddictionnaire.com/ficheOqlf.aspx?Id_Fiche=17017896 (consulté le 21.03.2018). 5. http://www.moodfilmsproduction.com/new-page-1/ (consulté le 21.03.2018).
SYN : syndrome de Raynaud
S : GDT – http://www.granddictionnaire.com/ficheOqlf.aspx?Id_Fiche=17017896 (consulté le 21.03.2018).
RC : trouble