mère porteuse
239 Visualisations

CG : nf

S : CAIRN – https://www.cairn.info/pma-et-gpa–9782130817567-page-39.htm (consulté le 31.07.2021) ; HAL – https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01329458v3/document (consulté le 31.07.2021).

N : 1. – mère (nf) : Xe siècle. Issu du latin mater, de même sens. Femme qui a mis un ou plusieurs enfants au monde.
– porteuse (adjf) : porteur, porteuse nom et adjectif. XIIe siècle, porterre, puis porteor ; XIIIe siècle, porteur. Issu du latin portator, de même sens, lui-même dérivé de portare, « transporter, porter, apporter ». Fig. Qui porte sur soi, avec soi ; qui a en soi. Spécialement. Mère porteuse, femme qui porte jusqu’à la naissance l’embryon issu, par fécondation in vitro, d’un couple dont la femme présente un état pathologique ne permettant pas la nidation.
2. Droit > droit de la famille ; Appellation de personne : Femme qui porte un enfant pour le compte d’autrui.
3. Médecine > gynécologie et obstétrique ; Médecine > planification familiale ; Sociologie : Femme qui prête son utérus, et parfois un ovule, à un couple qui ne peut avoir d’enfant, dans le but de porter leur bébé et de lui donner naissance sans en devenir la mère légale.
4. La mère porteuse peut soit se faire implanter un embryon né in vitro de l’ovule de la mère d’intention (ou l’ovule d’une donneuse tierce) et du sperme du père d’intention (ou d’un donneur tiers), soit subir une insémination artificielle avec le sperme du père d’intention (ou d’un donneur tiers), qui fécondera l’ovule de la mère porteuse.
5. On fait parfois la différence entre la femme inséminée artificiellement pour porter un bébé destiné au couple dont fait partie l’homme qui a fourni le sperme (ou un donneur tiers) et celle qui reçoit en son sein un ovule déjà fécondé appartenant à une autre femme. Malgré cette distinction, les termes mère porteuse et mère de substitution sont généralement utilisés quelle que soit la technique retenue.
6.
Le recours à une mère porteuse n’est pas légal partout et bien des États n’ont pas encore légiféré sur sa légalité.
7. Selon certains auteurs, le terme « mère porteuse » s’applique à la « mère porteuse gestationnelle », mais en général, on ne fait pas la distinction entre ce type de mère porteuse et la « mère porteuse traditionnelle »

S : 1. DAF – https://www.dictionnaire-academie.fr/article/A9M1784 ; https://www.dictionnaire-academie.fr/article/A9P3538 (consulté le 31.07.2021). 2 à 6. GDT – http://gdt.oqlf.gouv.qc.ca/ficheOqlf.aspx?Id_Fiche=26549686 ; http://gdt.oqlf.gouv.qc.ca/ficheOqlf.aspx?Id_Fiche=26522931 (consulté le 31.07.2021). 7. TERMIUM PLUS – https://www.btb.termiumplus.gc.ca/tpv2alpha/alpha-eng.html?lang=eng&i=1&srchtxt=surrogate+mother&codom2nd_wet=1#resultrecs (consulté le 31.07.2021).

SYN : mère de substitution

S : GDT – http://gdt.oqlf.gouv.qc.ca/ficheOqlf.aspx?Id_Fiche=26522931 (consulté le 31.07.2021) ; TERMIUM PLUS – https://www.btb.termiumplus.gc.ca/tpv2alpha/alpha-eng.html?lang=eng&i=1&srchtxt=surrogate+mother&codom2nd_wet=1#resultrecs (consulté le 31.07.2021).

RC : porteur