CG : nf
S : OMS – http://www.who.int/water_sanitation_health/diseases/leptospirosis/fr/ (consulté le 19.11.2015) ; IP – http://www.pasteur.fr/fr/institut-pasteur/presse/fiches-info/leptospirose (consulté le 19.11.2015).
N : 1. Du grec leptê : grêle ; speira : spirale.
2. C’est une maladie de répartition mondiale, à dominante tropicale. En France métropolitaine, elle touche environ 300 personnes chaque année, soit une incidence annuelle de 0,4 à 0,5/100 000 habitants. L’incidence est de 100 ou 1000 fois plus élevée dans les régions tropicales, comme les collectivités d’Outre-mer françaises ou de nombreux pays d’Amérique Latine et d’Asie du Sud-Est. On estime à plus d’un million le nombre de cas sévères de leptospirose par an dans le monde avec un taux de mortalité supérieur à 10 %. La saisonnalité de la maladie est très marquée, avec une recrudescence estivo-automnale liée à la chaleur et aux précipitations.
3. Certaines professions (agriculteurs, éleveurs, égoutiers, éboueurs…) et les personnes pratiquant des loisirs nautiques (baignade, canoé, kayak, pêche, chasse, canyonning…) sont particulièrement à risque. Chez l’homme, la bactérie pénètre principalement par la peau lésée ou les muqueuses. Le réservoir animal est très diversifié, et outre les rongeurs et les insectivores, il comprend des animaux d’élevage comme les bovins, les chevaux ou les porcs, dont l’infection est fréquente et entraîne des pertes économiques importantes, et des animaux de compagnie comme les chiens. Tous ces animaux disséminent des leptospires par voie urinaire. Les troupeaux infectés s’auto-contaminent à partir de quelques individus porteurs. L’épidémiologie varie d’une zone géographique à l’autre selon l’écosystème et les conditions de vie des habitants.
4. Cette anthropozoonose est caractérisée par une fièvre biphasique, des myalgies, des signes méningés et, dans sa forme ictéro-hémorragique (maladie de Weil), par une hépato-néphrite.
La transmission à l’homme se fait par contact direct avec les animaux infectés ou indirecte avec l’eau et le sol contaminés par leurs urines; les leptospires pénètrent dans l’organisme par voie transcutanée (blessures, rhagades, peau macérée) ou à travers les muqueuses (œil, nez, gorge).
La contagion interhumaine est pratiquement nulle. On distingue plusieurs variétés de leptospiroses, en fonction des germes en cause, dont tous possèdent néanmoins une triple affinité hépatique, nerveuse et rénale, et déterminant une maladie cyclique caractérisée par une rechute presque constante.
Les leptospiroses humaines sont les suivantes : la leptospirose ictéro-hémorragique, la leptospirose grippo-typhosique, la maladie des jeunes porchers, la fièvre des rizières, la leptospirose ballum et la leptospirose sejroïque.
Terme déconseillé (impropre) : spirochétose.
5. La forme ictéro-hémorragique de la leptospirose est également appelée maladie de Weil.
S : 1. DAM – http://dictionnaire.academie-medecine.fr/?q=leptospirose (consulté le 19.11.2015). 2 et 3. IP – http://www.pasteur.fr/fr/institut-pasteur/presse/fiches-info/leptospirose (consulté le 19.11.2015). 4. GDT – http://gdt.oqlf.gouv.qc.ca/ficheOqlf.aspx?Id_Fiche=8404111 (consulté le 19.11.2015). 5. DAM – http://dictionnaire.academie-medecine.fr/?q=leptospirose (consulté le 19.11.2015).
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