hydatidose
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CG : nf

S : OMS – http://www.who.int/bulletin/volumes/88/1/09-066795-ab/fr/ (consulté le 13.11.2014) ; OIE – http://www.oie.int/fileadmin/Home/fr/Media_Center/docs/pdf/Disease_cards/ECHI-FR.pdf (consulté le 13.11.2014) ; Le figaro.fr. – http://sante.lefigaro.fr/sante/maladie/hydatidose/quest-ce-que-cest# (consulté le 13.11.2014).

N : 1. Du grec hudôr, hudatos : « eau ».
2. Parasitose, le plus souvent hépatique ou pulmonaire, provoquée par les formes larvaires (hydatide ou kyste hydatique) d’Echinococcus granulosus. Elle est alors provoquée par une sous-espèce particulière d’Echinococcus granulosus entraînant des lésions essentiellement pulmonaires et d’évolution paradoxalement assez bénigne.
3. L’homme peut se contaminer en ingérant des œufs du parasite. Ces œufs existent dans les excréments des carnivores (mais pas dans les urines, comme on le dit souvent !). On les retrouve sur les végétaux et baies sauvages accessibles aux renards et aux chiens et souillés par leurs déjections. Ces œufs d’échinocoques sont détruits par la cuisson. Dans les zones connues de transmission, il faut éviter de consommer des baies sauvages, porter des gants pour les travaux en plein air et se laver les mains après ces travaux ou après avoir toiletté son animal de compagnie, cuire les aliments provenant des champs, des forêts ou des jardins potentiellement accessibles aux renards.
4. Cette parasitose peut avoir des localisations diverses : foie, poumons, parfois la rate. Elle est due au développement intraviscéral de la larve du Taenia échinocoque, de la variété granulosus.
Lorsque l’infection est immédiatement consécutive à l’ingestion d’œufs, la phase de la maladie est désignée par le terme échinococcose primitive commune ou échinococcose primitive homoetopique.
Lorsque l’infection est consécutive à une expulsion et à une transplantation spontanée, sans rupture de la vésicule mère d’une échinococcose primitive, la phase de la maladie est désignée par le terme échinococcose hétérotopique.
Enfin, lorsque l’infection se produit après la rupture d’un kyste hydatique primaire fertile, avec dissémination et migration des scolex, la phase de la maladie est désignée par le terme échinococcose secondaire.
5. L’OMS contribue à sélectionner des pays en vue d’élaborer et de mettre en œuvre des projets pilotes conduisant à la validation, d’ici à 2018, de stratégies efficaces de lutte contre l’échinococcose cystique. Très répandue dans les pays d’élevage de moutons (bassin méditerranéen, Argentine), cette maladie existe également au Canada et dans d’autres pays nordiques.

S : 1 et 2. DAM. 3. MASRF – http://www.sante.gouv.fr/echinococcose-alveolaire.html (consulté le 13.11.2014). 4. GDT. 5. OMS – http://www.who.int/mediacentre/factsheets/fs377/fr/ (consulté le 13.11.2014).

SYN : 1. kyste hydatique. 2. échinococcose. 3. échinococcose kystique (EK). 4. maladie hydatique.

S : 1. DAM ; MT – http://medecinetropicale.free.fr/cours/hydatidose.pdf (consulté le 13.11.2014). 2. DAM ; OMS – http://www.who.int/bulletin/volumes/88/1/09-066795-ab/fr/ (consulté le 13.11.2014). 3. OMS – http://www.who.int/bulletin/volumes/88/1/09-066795-ab/fr/ (consulté le 13.11.2014). 4. GDT.

RC : albendazole, maladie, parasite.