greffe xénogénique
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CG : nf

S : OMS – http://www.who.int/mediacentre/news/notes/2005/np08/fr/ (consulté le 12.02.2016) ; Caducee – http://www.caducee.net/DossierSpecialises/chirurgie/xenotransplantation1.asp (consulté le 7.09.2014).

N : 1. – greffe (nf) : XIIIe siècle, greife. Emploi métaphorique de greffe I (XIe siècle, au sens de « stylet ». Issu du latin graphium, emprunté du grec grapheion, « stylet », dérivé de graphein, « écrire »), pris au sens ancien de « stylet ». CHIR. 1. Opération consistant à transplanter sur un individu un tissu ou un organe prélevé sur lui-même (autogreffe), ou sur une autre personne (allogreffe). Greffe de peau, de moelle osseuse, de rein, de cœur. 2. Par méton. Le tissu implanté, l’organe transplanté. Cette greffe a pris, n’a pas pris. (On dit aussi Greffon).
– xénogénique (adj) : Formé de l’élément formant «xéno-» (du grec xenos : étranger) et de l’adjectif «génique» (XXe siècle. Dérivé de gène).

2. Greffe xénogénique ou xénotransplantation, est une greffe de tissu de corps entre deux espèces différentes d’animaux. Les humains utilisent déjà les tissus de différentes espèces animales pour remplacer certaines hormones humaines et les parties du corps, mais les transplantations d’organes totales réussies ne sont pas encore une réalité.

3. Grâce au progrès des techniques de greffe, la transplantation de greffons entre deux êtres humains (greffes allogéniques) donne aujourdhui dexcellents résultats et il sera peut-être bientôt possible de greffer des cellules, tissus et organes dorigine animale sur des organismes humains (greffes xénogéniques).
Cette perspective soulagera peut-être les nombreux patients en attente dune greffe ; elle nen soulève pas moins une foule de questions scientifiques, médicales, juridiques, sociales, éthiques et sanitaires.

4. xénogreffe (Médecine – Transplantation et greffe) : Transfert de cellules, d’un tissu ou d’un organe entre deux individus qui appartiennent à des espèces différentes.

[xénogreffe | hétérogreffe | xénotransplantation | hétérotransplantation] On désigne aussi par ces termes le cas particulier d’un transfert entre un animal et un être humain, bien que le terme zoogreffe soit défini dans ce sens.

Les termes présentés ici ont été choisis surtout en raison de leur concision. Mais il en existe bien d’autres, qui sont tout aussi corrects, même si, dans certains cas, ils sont moins employés. En voici la liste : greffe hétérologue, greffe hétéroplastique, greffe xénogénique, greffe xénoplastique, hétéroplastie, transplantation hétérologue et transplantation xénogénique.

5. Interrelation culturelle : Nous pouvons citer le livre L’aventure de la greffe de Didier Houssin (2000).

S : 1. DAF (consulté le 12.02.2016) ; DAM (consulté le 12.02.2016) ; CNRTL (consulté le 12.02.2016). 2. Winesino – http://fr.winesino.com/surgeries-operations/surgeries/1007063805.html (consulté le 12.02.2016) ; 3. http://www.caducee.net/DossierSpecialises/chirurgie/xenotransplantation1.asp (consulté le 7.09.2014). 4. GDT – https://vitrinelinguistique.oqlf.gouv.qc.ca/fiche-gdt/fiche/8374567/xenogreffe (consulté le 2.06.2024). 5. FNAC – http://livre.fnac.com/a850777/Didier-Houssin-L-aventure-de-la-greffe (consulté le 7.09.2014).

SYN : xénogreffe, hétérogreffe, xénotransplantation, hétérotransplantation.

S : GDT – https://vitrinelinguistique.oqlf.gouv.qc.ca/fiche-gdt/fiche/8374567/xenogreffe (consulté le 2.06.2024)

RC : greffe