CG : nf
S : FAO – http://www.fao.org/docrep/015/i1816f/i1816f00.pdf (consulté le 15.12.2013) ; GDT – http://www.granddictionnaire.com/ficheOqlf.aspx?Id_Fiche=10445878 (consulté le 27.09.2015).
N : 1. Les semences des variétés hybrides sont généralement beaucoup plus coûteuses que celles des variétés à pollinisation ouverte. Par conséquent, au cours des opérations d’urgence, pour ce qui est des cultures à pollinisation croisée, il est recommandé de fournir aux agriculteurs des variétés à pollinisation ouverte plutôt que des semences hybrides.
2. La grande histoire des plantes hybrides ne démarre qu’à la fin du XIXe siècle, même si le phénomène d’hybridation remonte à la création du monde, puisque les premières graines sont bien le fruit du croisement de deux « parents ». On sait aussi qu’il y a plus de dix millions d’années avant J.-C., les agriculteurs pratiquaient déjà la sélection des semences, choisissant, par exemple, pour le blé, les meilleurs épis, ceux qui semblaient les plus gros et qui s’égrenaient le plus facilement. Jusque dans les années 1800, la sélection s’est faite de manière intuitive : on appelait la manière de trier les meilleurs grains « la sélection massale ».
Mais à partir de cette époque, les choses vont changer : en 1845, Henri Lecoq effectue les premiers travaux sur l’hybridation du maïs. Un peu plus tard, en 1863, Charles Naudin se lance à son tour dans des recherches en ce domaine.
Le botaniste qui fait référence est surtout Johann Gregor Mendel (1822-1884), un moine du monastère de Brno (aujourd’hui en République tchèque) qui posera les bases théoriques de la génétique et de l’hérédité moderneen 1866 dans un article célèbre intitulé Recherches sur des hybrides végétaux. Un travail élaboré après des années d’expérimentation dans la serre de son couvent.
En France, la société Vilmorin – qui aujourd’hui appartient au groupe Limagrain, semencier d’origine coopérative occupant le 4e rang mondial et dont le siège se situe près de Rioms, à Chappes (Puy-de-Dôme) – a commencé à développer des programmes de sélection sur le blé au sud de Paris : « Sur les catalogues de l’époque, on appelait ces plantations “des blés hybrides” », indique Michel Debrand, directeur développement international blé chez Limagrain.
S : 1. FAO – http://www.fao.org/docrep/015/i1816f/i1816f00.pdf (consulté le 15.12.2013). 2. http://www.la-croix.com/Ethique/Sciences-Ethique/Sciences/Les-semences-hybrides-une-veritable-revolution-_NP_-2012-07-17-832169 (consulté le 15.12.2013).
SYN : semences hybrides
S : http://www.la-croix.com/Ethique/Sciences-Ethique/Sciences/Les-semences-hybrides-une-veritable-revolution-_NP_-2012-07-17-832169 (consulté le 15.12.2013) ; http://www.laregion.fr/include/viewFile.php?idtf=6391&path=3d%2FWEB_CHEMIN_6391_1229699483.pdf (consulté le 15.12.2013).
RC : agriculture, écologie.