glomérulonéphrite
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CG : nf

S : OMS – http://apps.who.int/medicinedocs/es/d/Jh2919f/7.html (consulté le 29.10.2016) ; INSERM – http://www.inserm.fr/espace-journalistes/deux-genes-de-predisposition-a-la-glomerulonephrite-extramembraneuse-identifies (consulté le 29.10.2016).

N : 1. Terme formé de « glomérulo » (du latin scientifique glomerulus « diminutif de glomus, peloton, petit amas de capillaires sanguins ou de filets nerveux ») et « néphrite » (adaptation du grec νεφριτις « malade des reins, gravelle » ; néphro : du grec nephros (néphr(o)-), rein ; *ite : du grec -itis (-ite), suffixe désignant, en médecine, une maladie inflammatoire).

2. Néphropathie caractérisée par une atteinte glomérulaire exclusive ou prédominante dont l’évolution revêt une allure aigüe, subaigüe ou chronique.

3. Les symptômes majeurs sont la protéinurie (parfois intégrée dans un syndrome néphrotique), l’hématurie (micro- ou macroscopique) et l’hypertension artérielle. Les glomérulonéphrites (GN) chroniques sont une cause fréquente d’insuffisance rénale irréversible.

4. Les GN relèvent d’étiologies multiples. Elles sont le plus souvent primitives en apparence et d’étiologie inconnue. Elles peuvent être secondaires à diverses affections acquises ou héréditaires et relèvent d’un processus immunitaire encore imparfaitement élucidé.

5. L’étude en microscopies optique et électronique ainsi que l’examen en immunofluorescence ont permis le démembrement des GN dites primitives et leur classement en fonction du type histologique des lésions, de la nature et du siège des dépôts immuns. On peut distinguer les GN en fonction de la présence ou non d’une prolifération: les formes non prolifératives regroupent les GN à lésions glomérulaires minimes, les GN avec hyalinose segmentaire et focale, les GN extramembraneuses, les GN avec anomalies des membranes basales, les GN avec accumulation de matériel anormal; les formes prolifératives réunissent les GN prolifératives mésangiales, endocapillaires, les GN nécrosante focale avec prolifération extracapillaire, les GN prolifératives endo et extracapillaires et les GN membranoprolifératives. On peut aussi distinguer les GN en fonction ou non de dépôts de complexes immuns ou de dépôts isolés de complément

6. Le sens du mot glomérulonéphrite a subi la même évolution que celui du mot néphrite : la notion de processus inflammatoire suggérée par le suffixe -ite a peu à peu complètement disparu, glomérulonéphrite devenant synonyme de néphropathie glomérulaire. Ainsi conçues, les glomérulonéphrites forment un groupe relativement hétérogène, mais possèdent néanmoins des points communs ; a) priorité et prédominance histologique des altérations glomérulaires ; b) manifestations cliniques où la protéinurie, l’hématurie, parfois un syndrome néphrotique, une insuffisance rénale, un retentissement hypertensif, comptent parmi les signes les plus fréquents.

S : 1. Biotop – http://www.bio-top.net/Terminologie/G/glomerulo.htm (consulté le 29.10.2016) ; CNRTL – http://www.cnrtl.fr/etymologie/n%C3%A9phrite (consulté le 29.10.2016). 2 à 5. DAM – http://dictionnaire.academie-medecine.fr/?q=glom%C3%A9rulon%C3%A9phrite (consulté le 29.10.2016). 6. GDT – http://www.granddictionnaire.com/ficheOqlf.aspx?Id_Fiche=8395884 (consulté le 29.10.2016).

SYN : glomérulopathie

S : DAM – http://dictionnaire.academie-medecine.fr/?q=glom%C3%A9rulon%C3%A9phrite (consulté le 29.10.2016)

RC : biopsie, cryoglobulinémie, hématurie, lupus érythémateux systémique, maladie, néphrologie, syndrome, urologie.