CG : nf
S : OMS – http://www.who.int/features/qa/preterm_health_challenges/fr/ (consulté le 26.11.2014) ; CNRS – http://dumas.ccsd.cnrs.fr/dumas-00904091 (consulté le 26.11.2014).
N : 1. XVIe siècle. Dérivé savant du bas latin deglutire (déglutir).
PHYSIOL. Action de déglutir. Une angine rend la déglutition difficile.
2. Première documentation: 1561 (Paré, VIII, 31 ds Littré). Dérivé savant du bas latin deglutire « avaler, engloutir ».
3. Processus permettant le transfert du contenu buccal dans l’estomac.
4. Elle comporte trois phases successives schématiques :
- La 1ère phase est orale, volontaire, assurant le passage du bol alimentaire de la cavité buccale vers le pharynx ; la langue propulse le bol alimentaire en arrière et le voile s’élève.
- La 2 ème phase est pharyngo-laryngo-œsophagienne, réflexe, avec des mécanismes de protection et de propulsion: la protection du cavum est assurée par la contraction réflexe du voile, celle du larynx par la contraction des muscles laryngés et par la base de langue. La propulsion du bol alimentaire est provoquée par la contraction des muscles pharyngés puis par l’ouverture réflexe du sphincter supérieur de l’œsophage.
- La 3 ème phase, œsophagienne est assurée par la contraction péristaltique de la musculature œsophagienne. Ce fonctionnement neuromusculaire complexe involontaire et réflexe dans ses phases 2 et 3 est assuré par un centre bulbaire ainsi que par les dernières paires nerveuses crâniennes.
5. Après réception sensitive surtout oropharyngée, les voies afférentes naissent du nerf glossopharyngien (IX ème paire crânienne), des branches pharyngée et laryngée internes du pneumogastrique (X ème paire) et du trijumeau (V ème paire). Elles vont au noyau solitaire du tronc cérébral et sont relayées vers une population neuronale spécifique de la formation réticulée, qui est le centre rhombencéphalique de la déglutition. Celui-ci est voisin du centre respiratoire. Une coordination est réalisée entre les divers centres. La voie efférente est formée de motoneurones destinés à des muscles striés, localisés dans les noyaux moteurs des V ème, VII ème, IX ème, XII ème paires crâniennes et le noyau ambigu de la X ème paire.
6. Une lésion du tronc cérébral, une tumeur cervicofaciale ou des voies aérodigestives supérieures peuvent atteindre le réflexe de déglutition.
7. La survenue d’une anomalie de la déglutition nécessite un examen locorégional spécialisé: endoscopie, radiomanométrie.
S : 1. DAF. 2. TLF ; CNRTL. 3, 4, 5, 6 et 7. DAM.
SYN :
S :
RC : dyspnée