CG : nf
S : MSD – https://www.msdmanuals.com/fr/professional/h%C3%A9matologie-et-oncologie/troubles-de-la-coagulation/coagulation-intravasculaire-diss%C3%A9min%C3%A9e-civd (consulté le 2.08.2021) ; INSERM – https://presse.inserm.fr/en/un-risque-de-thrombose-accru-avec-la-vaccination-vraiment/42551/ (consulté le 2.08.2021).
N : 1. – coagulation (nf) : XIVe siècle. Emprunté du latin coagulatio, « coagulation ». Le fait de coaguler, de se coaguler. La coagulation du lait. Physiologie. La coagulation du sang ou, elliptiquement, la coagulation, qui aboutit à la formation d’un caillot. Temps de coagulation, temps que met un échantillon de sang pour se transformer en caillot.
– intravasculaire (adj) : Du latin intra, en dedans, et vasculaire.
– disséminée (adjf) : Participe passé du verbe « disséminer », XVIe siècle ; rare avant le XVIIIe siècle. Emprunté du latin disseminare, « propager, répandre ».
. Abréviation ou sigle : CIVD.
2. Coagulopathie liée à l’apparition pathologique d’une activité thrombique circulante. Celle-ci induit la formation de microcaillots dans les petits vaisseaux, avec consommation locale des facteurs de la coagulation et des plaquettes, ainsi qu’une fibrinolyse secondaire réactionnelle. Consommation des facteurs et fibrinolyse secondaire sont responsables du syndrome hémorragique qui peut accompagner toute CIVD.
3. ((Travaux de)) Hardaway et MacKay ((en)) 1961.
Une coagulation intravasculaire disséminée peut résulter : soit d’une activation de la thromboplastine tissulaire au cours de cancers, leucémies, accidents obstétricaux; soit d’une activation du facteur XII au cours de septicémies, de chocs; soit d’une libération massive de phospholipides membranaires au cours d’hémolyses aiguës.
4. coagulation intravasculaire disséminée (syndrome de) : Syndrome survenant lors d’affections diverses : accidents obstétricaux, carcinomes mucosécrétants, hémolyse aigüe, complications après intervention sur les poumons, la prostate, septicémie, choc, « coup de chaleur ».
5. Il se définit par une coagulation aigüe dans le réseau capillaire et veinulaire, avec pour conséquence une consommation excessive de facteurs de coagulation, et de ce fait, un syndrome hémorragique. Il se caractérise par la présence de thrombus fibrineux purs, plaquettaires ou fibrinoplaquettaires, dans les reins, les surrénales, les poumons, la rate, le foie, le tube digestif, la peau et le cerveau. Une nécrose s’ensuit dans les reins : nécrose corticale, infarcissement des pyramides rénales ; micro-infarctus du cerveau, ulcérations du tube digestif. La fréquence des hémorragies est supérieure à celle des thrombus. Elles sont superficielles (ecchymoses, pétéchies), profondes, digestives ou cérébroméningées.
S : 1. DAF – https://www.dictionnaire-academie.fr/article/A9C2695 ; https://www.dictionnaire-academie.fr/article/A9D2748 (consulté le 2.08.2021) ; LITTRÉ – https://www.littre.org/definition/intravasculaire (consulté le 2.08.2021) ; MSD – https://www.msdmanuals.com/fr/professional/h%C3%A9matologie-et-oncologie/troubles-de-la-coagulation/coagulation-intravasculaire-diss%C3%A9min%C3%A9e-civd (consulté le 2.08.2021). 2 et 3. GDT – http://gdt.oqlf.gouv.qc.ca/ficheOqlf.aspx?Id_Fiche=8448577 (consulté le 2.08.2021). 4 et 5. DAM – https://dictionnaire.academie-medecine.fr/index.php?q=coagulation+intravasculaire+diss%C3%A9min%C3%A9e (consulté le 2.08.2021).
SYN :
S :
RC : coagulation du sang