ataxie
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CG : nf

S : CNRS – http://www.cnrs.fr/insb/recherche/parutions/articles2015/g-stevanin.html (consulté le 8.11.2016) ; http://www.cen-neurologie.fr/1er-cycle/propedeutique/analytique/troubles/index.phtml (consulté le 8.11.2016).

N : 1. XVIIIe siècle. Emprunté du grec ataxia, « désordre, confusion ».
PATHOL. Manque de coordination dans les mouvements volontaires. L’ataxie se rencontre dans certaines maladies nerveuses. Ataxie locomotrice.
2. Ensemble de troubles de la coordination motrice qui, en l’absence de déficit de la force musculaire, touchent la direction et l’amplitude du mouvement volontaire, le maintien postural et l’équilibre.
3. De multiples systèmes étagés sur toute la hauteur du névraxe concourent à cette coordination: voies de la sensibilité profonde cervelet, labyrinthe.
4. Les troubles de la sensibilité profonde (ataxie proprement dite, avec atteinte de la voie lemniscale) se traduisent par un élargissement du polygone de sustentation, des oscillations en station debout qui s’exagèrent, voire se révèlent, à l’occlusion des yeux (signe de Romberg), des mouvements brusques et chaotiques (également aggravés par la suppression du contrôle visuel), des perturbations du sens de position des segments de membres et de la sensibilité vibratoire. À l’origine, sera seulement cité le classique tabès avec son syndrome radiculocordonal postérieur.
5. Appelée également ataxie du fait de similitudes sémiologiques, l’atteinte du cervelet se manifeste par l’asynergie de la statique et de la marche, mais sans signe de Romberg, et par d’autres signes (hypotonie, dysmétrie, adiadococinésie, dyschronométrie, voix scandée et explosive, etc.). Surtout statique et localisée aux membres inférieurs dans les lésions vermiennes, cinétique et localisée aux membres supérieurs dans les lésions hémisphériques, elle est due notamment à des atrophies cérébelleuses, des tumeurs de la fosse postérieure et à la sclérose en plaques.
6. Également dénommé ataxie par certains en raison des troubles de l’équilibre, le syndrome vestibulaire ou labyrinthique peut être périphérique, par lésion du labyrinthe ou du nerf vestibulaire (vertige intense, déséquilibre avec « faux signe de Romberg » latéralisé du côté lésé, nystagmus dit « à ressort », symptomatologie univoque, harmonieuse et complète), ou central, par atteinte des noyaux vestibulaires du bulbe ou de leurs voies efférentes (troubles de l’équilibre et des adaptations posturales plus que vertiges, nystagmus multidirectionnel, mononucléaire ou vertical, symptomatologie variable, dysharmonieuse et partielle). Les épreuves vestibulaires sont surtout significatives dans les formes périphériques.
7. D’autres causes des ataxies sont relevées : tumeurs frontales, calleuses, voire temporales, hydrocéphalie à pression normale, etc.

S : 1. DAF – https://cutt.ly/luJqr4 (consulté le 31.05.2019). 2 à 7. DAM – https://cutt.ly/cuJqQB (consulté le 31.05.2019).

SYN :
S :

RC : encéphalopathie spongiforme bovine, lésion, maladie de Minamata, mercure, syndrome, trouble, ubiquitine.