CG :
S : OMS – http://www.who.int/diseasecontrol_emergencies/chad_20091214.pdf (consulté le 20.11.2016) ; CNRS – https://dumas.ccsd.cnrs.fr/dumas-00724069/document (consulté le 20.11.2016).
N : 1. Terme formé du mot « urobiline » (composé du préfixe « uro- », du grec ancien οὖρον, oûron « urine », du mot « bile », du latin bilis, et du suffixe de Chimie « -ine») + du suffixe « -gène », tiré du grec gennân, « engendrer ».
2. Dérivé tétrapyrrolique, métabolite de la bilirubine et précurseur de l’urobiline.
3. Il se forme par hydrogénation des deux radicaux vinyles portés par les noyaux pyrrole B et A et des groupes méthènyle β et d en -CH 2 -.
4. L’urobilinogène est très peu soluble dans l’eau, soluble dans le chloroforme et dans l’ammoniaque. Il est incolore, mais s’oxyde à l’air en donnant l’urobiline de couleur jaune orangée. Son hydrogénation conduit au stercobilinogène. Il donne un composé rouge avec le réactif d’Ehrlich. Il provient de la bilirubine par l’intermédiaire de la mésobilirubine: ces réactions de réduction sont le fait d’enzymes des bactéries intestinales dans la voie de dégradation des pigments biliaires conduisant aux pigments fécaux. L’urobilinogène peut être absorbé par l’intestin et retourner au foie, qui peut le transformer et le réexcréter dans la bile. Il peut aussi à partir du sang passer dans l’urine au niveau du rein. Son excrétion urinaire augmente lors d’atteintes hépatiques, conduisant à une urobilinogénurie et une urobilinurie.
S : 1. https://fr.wiktionary.org/wiki/urobiline (consulté le 20.11.2016) ; DAF (consulté le 20.11.2016) ; FCB. 2 à 4. DAM – http://dictionnaire.academie-medecine.fr/?q=urobilinog%C3%A8ne (consulté le 20.11.2016).
SYN : urobilinogène IXa
S : DAM – http://dictionnaire.academie-medecine.fr/?q=urobilinog%C3%A8ne (consulté le 20.11.2016)
RC : bactérie, bilirubine, urologie.