syndrome paranéoplasique
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CG : nm

S : MSD – https://www.msdmanuals.com/fr/professional/h%C3%A9matologie-et-oncologie/revue-g%C3%A9n%C3%A9rale-des-cancers/syndromes-paran%C3%A9oplasiques (consulté le 19.03.2018) ; EM – http://www.em-consulte.com/rmr/article/780848 (consulté le 19.03.2018).

N : 1. – syndrome (nm) : Du grec sundromê : concours (sun : ensemble, en même temps; dromos : action de courir; qui courent ensemble).

– paraneóplasique (adj) : Composé de l’élément formant « para- » (tiré du préfixe grec παρ(α)-, lui-même de la préposition παρά « auprès de, à côté de », entrant dans la construction de nombreux subst. et adj., et exprimant l’idée de proximité soit par contiguïté, soit par ressemblance avec ce que désigne le 2e élém.), de l’adjectif « néoplasique » (de néoplasie, de « néo-», tiré du grec neos, « nouveau » ; élément de composition signifiant nouveau, récent et servant à former un grand nombre de termes, notamment dans le langage des sciences, de la philosophie, de l’histoire de l’art ; + « -plasie », élément formant emprunté au grec -πλασις de πλάσσω « action de façonner » et entrant dans la construction de substantif féminin appartenant au vocabulaire de la biologie et surtout de la pathologie ; il signifie « formation de tissus, développement d’un organe, caractérisés par le(s) 1er(s) éléments » ; + suffixe « -ique », élément formant issu du latin -icus « relatif à, qui est propre à », formateur de très nombreux adjectifs épicènes parfois employés subst. et appartenant notamment au vocab. sc. et technique ; relatif à la néoplasie. Prolifération, tumeur néoplasique).

  • D.E. Denny-Brown, neurologue américain d’ascendance britannique (1948) ; P. Marie et Ch. Foix, neurologues français (1890); R. Wyburn-Mason, médecin britannique (1948); E.H. Lambert, neurophysiologiste et L.M. Eaton, neurologiste américains; W.B. Schwartz, cardiologue et F.C. Bartter, médecins américains (1957).

2. Ensemble de manifestations morbides survenant parfois au cours de l’évolution de certains cancers et qui ne sont pas dues à un envahissement ou à la compression par la tumeur primitive ou l’une de ses métastases.

3. Sa pathogénie reste inconnue. La symptomatologie et les localisations sont variées. Il peut s’agir de manifestations neurologiques, musculaires, ostéoarticulaires, endocriniennes, métaboliques ou cutanées. Leur régression, grâce au traitement du cancer initial, est un argument fondamental pour en reconnaître la nature paranéoplasique (ex: ostéoarthropathie hypertrophiante de Pierre Marie).

4. Manifestations cliniques qui accompagnent l’évolution d’un cancer sans être explicitement liées à la tumeur ou au processus métatastique.

5. Les syndromes paranéoplasiques peuvent se présenter sous divers tableaux cliniques (il peut, par exemple, s’agir de troubles nerveux, hormonaux, sanguins, cutanés, osseux ou articulaires).

6. Interrelation culturelle : Syndrome mentionné dans la saison 1 de la série télévisée Dr House (épisode 7 : Question de fidélité).

S : 1. DAM – http://dictionnaire.academie-medecine.fr/?q=syndrome (consulté le 19.03.2019) ; CNRTL – http://www.cnrtl.fr/definition/para- ; http://www.cnrtl.fr/definition/n%C3%A9o ; http://www.cnrtl.fr/definition/-plasique (consulté le 19.03.2018) ; DAM – http://dictionnaire.academie-medecine.fr/?q=syndrome+paran%C3%A9oplasique (consulté le 19.03.2018). 2 et 3. DAM – http://dictionnaire.academie-medecine.fr/?q=syndrome+paran%C3%A9oplasique (consulté le 19.03.2018). 4 et 5. GDT – http://www.granddictionnaire.com/ficheOqlf.aspx?Id_Fiche=8361258 (consulté le 19.03.2018). 6. DrHouse – http://fr.dr-house.wikia.com/wiki/Question_de_fid%C3%A9lit%C3%A9 (consulté le 19.03.2018).

SYN :
S :

RC : néoplasie, néoplasique, syndrome.