sage-femme
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CG : nf

S : OMS – https://urlz.fr/8hcq (consulté le 23.11.2018) ; MSS – https://urlz.fr/8hcD (consulté le 23.11.2018).

N : 1. XIIIe siècle. (Galeran de Bretagne, 210 ds T.-L.). Composé de sage* et de femme*.

  • MÉD. Auxiliaire médicale diplômée dont le métier est d’assister les femmes pendant leur grossesse et pendant leur accouchement et de prodiguer les premiers soins aux nouveau-nés. Synon. vieilli matrone.

2. Femme diplômée qui pratique l’art des accouchements.
3. Il existe douze mille sages-femmes exerçant en France, une minorité d’entre elles à titre libéral. Elles appartiennent à la profession médicale, et non paramédicale, et ont le droit de prescrire des examens et des traitements ; mais leur compétence est limitée au diagnostic, à la surveillance de la grossesse, à la préparation à la naissance, à la pratique de l’accouchement eutocique sans manœuvre intrumentale, à la surveillance des suites de couches et des nouveau-nés normaux, à la contraception. La profession est ouverte aux hommes.
4. Personne qui, après avoir acquis la formation exigée pour avoir le droit d’exercer la profession, donne à une femme les soins et les services professionnels requis pendant la grossesse et l’accouchement.
La sage-femme ou le sage-homme donne aussi des soins à la mère et à l’enfant durant les premières semaines postnatales.
5. Au Québec, les personnes habilitées à exercer la profession doivent obligatoirement appartenir à l’Ordre des sages-femmes du Québec.
6. Les hommes pouvant aussi exercer la profession de sage-femme, l’appellation fait l’objet d’un débat. Dans sage-femme, sage est un adjectif épithète qui est antéposé, conformément à ce que permettait la syntaxe auparavant (comme dans rouge-gorge ou basse-cour). La sage-femme est donc littéralement une femme sage, au sens de « qui sait, qui dispose d’un certain savoir ou savoir-faire » : elle a le savoir nécessaire pour assister les femmes pendant la grossesse et l’accouchement. Contrairement à ce qui a été avancé par certains, femme, dans sage-femme, ne désigne donc nullement celle qui accouche, et on peut donc s’attendre à ce qu’un homme qui exerce cette profession s’appelle sage-homme.
7. En France, l’Académie française a proposé maïeuticien comme équivalent masculin de sage-femme.

  • MAÏEUTICIEN, -IENNE n. XXe siècle.Néologisme. Emprunté du grec maieutikos, « qui sait accoucher les femmes ». Personne qui accouche les femmes. (Ce terme a été limité par l’usage aux hommes exerçant la profession de sage-femme).

8. Le terme accoucheuse et sa variante masculine accoucheur sont utilisés en Belgique, en concurrence avec sage-femme pour la variante féminine.
9. Terme utilisé dans certains contextes : La formation du masculin par l’ajout du mot homme à une appellation de personne, comme dans homme sage-femme, n’est pas retenue : il n’y a pas de symétrie entre la variante masculine et la variante féminine, qui n’est pas femme sage-femme. Il est toutefois possible, pour les appellations qui comportent déjà le mot homme, de remplacer ce dernier par femme (homme d’affaires, femme d’affaires). Il en va de même pour le passage du féminin au masculin (femme de ménage, homme de ménage).
10. Interrelation culturelle : Nous pouvons mentionner le livre 1, rue des petits-pas écrit par Nathalie Hug en 2014.

S : 1. CNRTL – https://urlz.fr/8hbz (consulté le 23.11.2018). 2 et 3. DAM – https://urlz.fr/8hau (consulté le 23.11.2018). 4 à 6. GDT – https://urlz.fr/8haM (consulté le 23.11.2018). 7. GDT – https://urlz.fr/8haM (consulté le 23.11.2018) ; DAF – https://urlz.fr/8hca (consulté le 23.11.2018). 8 et 9. GDT – https://urlz.fr/8haM (consulté le 23.11.2018). 10. BABELIO – https://urlz.fr/8hd9 (consulté le 23.11.2018).

SYN :
S :

RC : accouchement, avortement, doula, embryon, fistule obstétricale, fœtus, grossesse, période du post-partum, tranchées utérines.