gelée blanche
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CG : nf

S : http://www.astrosurf.com/luxorion/meteo-givrage2.htm (consulté le 14.07.2015) ; http://www.futura-sciences.com/magazines/environnement/infos/dico/d/meteorologie-gelee-blanche-7401/ (consulté le 15.07.2015).

N : 1. gelée (nf) : XIe siècle. Issu du bas latin gelata, forme féminine substantivée du participe passé de gelare, « geler ». Abaissement de la température jusqu’au point de congélation de l’eau.
blanche (adjf) : BLANC, BLANCHE adj. et n. XIe siècle. Du germanique *blank, « clair, poli, brillant ».
Gelée blanche, givre que forme la rosée gelée sur les végétaux, avant le lever du soleil.
2. Dépôt de glace qui affecte le plus souvent la forme d’écailles, d’aiguilles, de plumes ou d’éventails, et qui se forme sur les objets dont la surface est suffisamment refroidie, habituellement par rayonnement nocturne, pour provoquer la condensation solide directe de la vapeur d’eau contenue dans l’air ambiant.
3. Pour deux raisons, une gelée blanche cause moins de dommage à la végétation qu’une gelée noire :

  1. elle tend à isoler la plante d’un froid plus intense ;
  2. elle libère la chaleur latente de fusion en faveur du milieu.

4. On considère qu’il existe trois types de gelées :

  1. Les gelées par advections ou gelées noires ou gelées de plein vent. (…)
  2. Les gelées blanches ou gelées par rayonnement. Elles se produisent surtout pendant certaines nuits claires de février ou mars et même éventuellement jusqu’au début mai et occasionnent de gros dégâts sur la floraison. (…)
  3. Les gelées par évaporation.

5. Différences entre le givre et la gelée blanche : Lorsque la température de l’air devient durablement égale ou inférieure à celle du point de congélation de l’eau, soit 0 °C, on entre dans une période de gelée. L’apparition de celle-ci se traduit par la transformation de l’eau liquide en glace, à moins que ne s’y oppose la persistance du phénomène de surfusion, fréquent au sein de l’atmosphère.
Gelées blanches : Lorsqu’en un lieu donné certaines surfaces solides telles que le sol, la végétation, les objets… sont prises par le gel, elles peuvent se couvrir d’un dépôt de glace appelé la gelée blanche. Celle-ci provient de la vapeur d’eau contenue dans l’air ambiant et subissant une condensation solide, c’est-à-dire un passage direct de la phase gazeuse à la phase solide ; à la différence du givre, la gelée blanche n’est donc pas liée à la surfusion, mais peut se déclencher dès que le refroidissement de l’air près de la surface solide – produit le plus souvent par rayonnement nocturne – lui a fait atteindre la température du point de gelée. La gelée blanche se présente généralement sous un aspect cristallin, prenant la forme d’aiguilles, de plumes, d’écailles, d’éventails… ; quand tel n’est pas le cas, on parle de gelée amorphe.
6. Le dépôt de givre est plus épais que la couche de glace formée lors du frimas ou de la gelée blanche, mais plus léger que le verglas.

S : 1. DAF. 2. METEOTERM/Vocabulaire météorologique international, OMM – N° 182 (consulté le 15.07.2015). 3 et 4. TERMIUMPLUS. 5. http://forums-enseignants-du-primaire.com/topic/214177-difference-entre-givre-et-gelee-blanche/ (consulté le 15.07.2015). 6. TERMIUMPLUS.

SYN :
S :

RC : frimas, gelée, giboulée, givre, grêle, grêlon, grésil, verglas.