cellule épithéliale
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CG : nf

S : AP – https://cutt.ly/CyqQF9 (consulté le 13.05.2019) ; MS – https://cutt.ly/dyqQNF (consulté le 13.05.2019).

N : 1. – cellule (nf) : XVIe siècle, d’abord au sens de « cavité qui se trouve dans certains organes des animaux », puis « chambre d’un religieux dans un monastère » ; XIXe siècle, « pièce où l’on enferme séparément les prisonniers », puis comme terme de biologie. Du latin cellula, « petite chambre », diminutif de cella. Biol. Unité de structure fondamentale de la plupart des organismes vivants.
– épithéliale (adjf) : ÉPITHÉLIAL, -ALE adj. (pl. Épithéliaux, -ales). XIXe siècle. Dérivé d‘épithélium. Anat. Relatif à l’épithélium. Couche épithéliale. Cellule épithéliale. L’épiderme est un tissu épithélial.
2. Une cellule épithéliale est une cellule épidermique, de l’épithélium, produisant de la kératine en raison de leur aspect piquant à leurs nombreuses connexions intracellulaires. Ces cellules épineuses, qui portent des aiguillons, forment la strate spinale de l’épiderme et fournissent une couche continue de protection du tissu sous-jacent.
3. Les cellules épithéliales sont caractérisées par : 1) leur morphologie : les cellules épithéliales prennent, du fait de leur étroite juxtaposition et de leur jointivité, une forme pavimenteuse, cubique ou prismatique, au lieu de la forme grossièrement arrondie des cellules libres, de la forme allongée des cellules musculaires ou de la forme étoilée de certaines cellules comme les neurones, les astrocytes, les fibroblastes ; 2) le développement considérable de leurs interactions cellule-cellule par l’intermédiaire des molécules d’adhérence cellulaire et des systèmes de jonction spécialisés qu’elles forment ; 3) leur polarité cellulaire très marquée ; 4) la présence de filaments intermédiaires de cytokératine dans leur cytosquelette ; 5) les relations cellule-MEC qui s’effectuent, à travers la MB, par l’intermédiaire de molécules d’adhérence cellulaire et de systèmes de jonction spécialisés.
4. Les cellules épithéliales sont hautement polarisées.
La capacité des cellules animales à générer et maintenir une distribution polarisée des composants de la surface cellulaire et des organites intracellulaires est capitale pour leur capacité à fonctionner en réseaux pluricellulaires. Pratiquement toutes les cellules possèdent un certain degré d’asymétrie. La polarité cellulaire est particulièrement démonstrative dans les cellules épithéliales qui bordent les cavités de l’organisme et l’exemple des entérocytes est parmi les plus parlants.
5. La membrane plasmique comprend 2 domaines distincts : apical et basolatéral
La surface des cellules épithéliales est typiquement divisée en au moins deux domaines fonctionnellement et biochimiquement distincts, mais en continuité physique. Le domaine apical de la membrane plasmique, celui qui regarde la lumière de l’organe, est le domaine le plus spécialisé, car la surface apicale contient la plupart des protéines nécessaires aux fonctions spécifiques de l’organe (digestion, absorption de nutriments, résorption). Par contre, le domaine basolatéral de la membrane plasmique contient la plupart des protéines requises pour les processus cellulaires fondamentaux communs aux cellules polarisées et aux cellules non-polarisées.

S : 1. DAF – https://cutt.ly/PyqEze ; https://cutt.ly/9yqEUE (consulté le 13.05.2019). 2. AP – https://cutt.ly/CyqQF9 (consulté le 13.05.2019). 3 à 5. Chups – https://cutt.ly/oyqWbL (consulté le 13.05.2019).

SYN :
S :

RC : épithélium, scutoïde.