CG : nf
S : OMS – http://apps.who.int/iris/bitstream/10665/81988/1/9789242547320_fre.pdf (consulté le 28.02.2016) ; INRS – file:///Users/Fer/Downloads/tf132.pdf (consulté le 28.02.2016).
N : 1. XVIIe siècle. Emprunté du grec aphônia, composé du préfixe a-, privatif, et phônê, « voix ».
2. Perte plus ou moins complète de la voix.
3. Son origine peut être neurologique, tumorale, inflammatoire, cicatricielle ou fonctionnelle. L’atteinte élective de la phonation est un mode d’expression fréquent de la conversion hystérique, en association possible avec d’autres symptômes de cet ordre. Il peut s’agir d’une dysphonie, avec chuchotement à peine audible. On en rapproche également volontiers une voix de tête ou de fausset, coupée de ses harmoniques, sans vibrations ni résonance, comme si l’hystérique divisait sa voix entre la tête et le tronc pour signifier que le corps était exclu de la communication.
4. Il ne faut pas confondre l’aphonie avec la dysphonie, un trouble affectant les capacités vocales, sans aphonie, qui se manifestent par un enrouement, une voix rauque, peu timbrée et surtout grave, avec des difficultés dans les aigus. Aphonie et dysphonie ont fréquemment des origines communes. La dysphonie peut précéder l’extinction de voix, ou lui succéder.
S : 1. DAF (consulté le 28.02.2016). 2 et 3. DAM (consulté le 28.02.2016). 4. http://sante-medecine.journaldesfemmes.com/faq/7457-extinction-de-voix-aphonie (consulté le 28.02.2016).
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