CG : nm
S : Roche – https://www.roche.fr/fr/patients/info-patients-cancer/diagnostic-cancer/dosage-psa.html (consulté le 12.10.2022) ; PasseportSanté.net – https://www.passeportsante.net/fr/Maux/analyses-medicales/Fiche.aspx?doc=analyse-antigene-prostate-sang (consulté le 12.10.2022).
N : 1. – antigène (nm) : XXe siècle. Dérivé de gène.
Biologie. Substance provoquant la formation d’anticorps spécifiques. Antigène microbien. Antigène de groupe sanguin.
– spécifique (adj) : Du latin specificus. L’adjectif spécifique signifie, conformément à son étymologie, « qui appartient à une espèce ». Son sens s’est ensuite étendu à des emplois techniques comme Poids spécifique, que l’on employait naguère en physique dans le sens de « densité ». On dira aussi que L’insuline est le remède spécifique du diabète : c’est le médicament le mieux adapté à cette maladie. Mais il est abusif d’employer cet adjectif comme synonyme de « spécial » ou de « particulier ».
– de (prép) : IXe siècle. Du latin classique de, préposition qui marquait la séparation, l’éloignement, l’union, l’association, la partition, la conséquence, l’origine, et qui a servi, dès la période classique, dans la langue familière, à renforcer les formes d’ablatif, puis a concurrencé, en bas latin, le génitif partitif et de possession.
– la (art déf fém) : LE, LA article défini (pluriel Les ; le e ou le a s’élide devant une voyelle ou un h muet, sauf devant les adjectifs numéraux un, onze, onzième et quelques noms comme ululement, yacht, etc., où il est fait mention de cette particularité). Étymologie : IXe siècle. Issu de l’accusatif du pronom démonstratif latin ille, illa.
– prostate (nf) :XVIe siècle. Emprunté du grec prostatês, « qui se tient en avant », puis, dans le vocabulaire de la médecine, « prostate », lui-même composé à partir de pro, « en avant, devant », et histanai, « placer ».
Anatomie. Glande de l’appareil génital masculin, située sous la vessie, entourant la partie supérieure de l’urètre, et dont les sécrétions entrent dans la composition du liquide séminal. L’augmentation du volume de la prostate peut entraîner des troubles urinaires. Adénome, cancer de la prostate. Une opération de la prostate.
. Abréviations : ASP, APS, PSA.
PSA : Cette abréviation de l’expression anglaise prostate-specific antigen est couramment employé en français.
2. Protéase sécrétée par les cellules épithéliales bordant les acinus prostatiques et les glandes péri-uréthrales, dont le rôle physiologique est la liquéfaction du liquide séminal, et dont le taux sérique est utilisé comme marqueur de l’activité du tissu prostatique normal et pathologique.
3. Le PSA, protéine d’un poids moléculaire de 33Dd, circule dans le sérum sous plusieurs formes : deux sont complexées, l’une principale liée à l’alpha1-antichymotrypsine, dosable, l’autre liée à l’alpha2 macroglobuline, non détectable et sans pouvoir enzymatique, une troisième forme est libre et dosable. Le PSA est très faiblement exprimé dans d’autres tissus que la prostate : endomètre, sein, sérum féminin, tumeurs du sein et du rein.
4. Les dosages de PSA s’effectuent par techniques immuno-néphélémètriques. Le dosage du PSA total mesure le PSA complexé avec l’alpha1-antichymotrypsine et le PSA libre. La concentration sérique normale est classiquement de 2,5 à 4 ng/mlL. Le seuil d’alerte augmente toutefois avec l’âge.
D’une manière générale, il existe une corrélation entre la concentration de PSA et le volume du tissu prostatique présent. Tout processus pathologique, tumoral, inflammatoire, infectieux, augmente cette teneur dans des proportions très variables. Par ex. le tissu carcinomateux secrète dix fois plus de PSA à poids égal que l’HBP. Des variétés individuelles sont néanmoins fréquentes. Son taux peut également être altéré par divers agents pharmacologiques et manœuvres urologiques locales.
5. Le PSA est un marqueur du tissu prostatique mais non de l’adénocarcinome pour lequel sa sensibilité est bonne, mais sa spécificité médiocre. L’on essaie d’affiner la signification des variations de taux de PSA par l’étude de son rapport avec le poids prostatique, sa courbe d’évolution, le rapport de ses différentes fractions. Ainsi, lorsque le PSA total est élevé, une diminution du rapport PSA libre /PSA total est en faveur de l’existence d’un cancer de la prostate.
Le PSA est un marqueur très précieux dans la surveillance de l’évolution des cancers traités. Il est utilisé en immunohistochimie pour la reconnaissance des cellules prostatiques.
6. Glycoprotéine formée d’une chaîne de 240 acides aminés, caractéristique des cellules prostatiques, qui fluidifie le sperme et qui sert de marqueur dans la détection du cancer de la prostate.
7. L’antigène spécifique de la prostate diffère de la phosphatase acide prostatique, également produite par les cellules prostatiques et autrefois utilisée dans le diagnostic des affections de la prostate, en ce qu’il est strictement spécifique de ces cellules : son élévation traduit donc toujours des anomalies de la prostate. Cependant, comme son taux dans le sang peut augmenter par suite d’une inflammation ou d’une tumeur bénigne (adénome), il ne permet pas de poser un diagnostic de cancer, surtout à un stade précoce, alors que sa teneur est peu élevée.
S : 1. DAF – https://www.dictionnaire-academie.fr/article/A9A1973 ; https://www.academie-francaise.fr/specifique ; https://www.dictionnaire-academie.fr/article/A9D0138 ; https://www.dictionnaire-academie.fr/article/A9L0481 ; https://www.dictionnaire-academie.fr/article/A9P4695 (consulté le 12.10.2022). 2 à 5. DAM – http://dictionnaire.academie-medecine.fr/search/results?titre=antig%C3%A8ne%20sp%C3%A9cifique%20de%20prostate (consulté le 12.10.2022). 6 et 7. GDT – https://gdt.oqlf.gouv.qc.ca/ficheOqlf.aspx?Id_Fiche=17010705 (consulté le 12.10.2022).
SYN : antigène prostatique spécifique (APS), antigène prostate-spécifique (APS).
S : GDT – https://gdt.oqlf.gouv.qc.ca/ficheOqlf.aspx?Id_Fiche=17010705 (consulté le 12.10.2022)
RC : prostate