ostracisme
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CG : nm

S : http://www.lemonde.fr/culture/article/2012/08/16/l-ostracisme-envers-les-roms-augmente_1746882_3246.html (consulté le 31.07.2015) ; http://mythologica.fr/grec/histo/ostracisme.htm (consulté le 31.07.2015).

N : 1. XVIe siècle. Emprunté du grec ostrakismos, de même sens, lui-même dérivé de ostrakon, « coquille », puis « tesson », parce que c’était sur des tessons de céramique que les citoyens écrivaient le nom de ceux qu’ils voulaient bannir.

  • ANTIQ. GRECQ. Usage, qui eut cours notamment à Athènes au Ve siècle, consistant à voter un exil de dix ans contre d’un homme politique dont l’action risquait de diviser par trop la cité. Ceux qui étaient frappés d’ostracisme conservaient leurs biens, ainsi que l’usage de leur liberté hors de la cité.
  • Par anal. Le fait d’exclure une ou plusieurs personnes d’un groupe, d’une communauté. Par affaibl. Attitude de rejet, réserve hostile que l’on manifeste à l’égard d’une personne. Subir l’ostracisme de ses condisciples. Ceux qui s’écartent de la pensée dominante sont l’objet de l’ostracisme de leurs concitoyens.

2. Généralité : Attitude d’une personne ou d’une collectivité qui rejette ceux qui lui déplaisent ou ne lui conviennent pas.
3. Ethnologie : Dans la Grèce antique, bannissement de dix ans d’un citoyen devenu suspect.
Ainsi nommé, parce que les citoyens écrivaient sur une coquille d’huître ou un tesson de poterie (« ostrakon ») le nom de la personne à exiler.

S : 1. DAF. 2 et 3. GDT.

SYN :
S :