CG : nf
S : EU – http://www.universalis.fr/encyclopedie/sang-coagulation/ (consulté le 11.12.2013) ; INSERM – https://www.inserm.fr/dossier/thrombose-veineuse-phlebite/ (consulté le 2.08.2021).
N : 1. Du latín coagulatio : coagulation du lait (déverbal de co : ensemble, ago : pousser).
2. Processus physicochimique amenant la formation du caillot cruorique à la suite de réactions enzymatiques en cascade dont l’étape terminale est la transformation du fibrinogène en fibrine qui forme alors un réseau de fibrilles.
3. Jouant un rôle essentiel dans l’hémostase, la coagulation comporte trois phases :
- l’hémostase primaire, phase vasculaire mettant en jeu la vasoconstriction, l’adhésion et l’agglutination des plaquettes (formation du «clou plaquettaire»).
- la coagulation proprement dite par voie extrinsèque (facteurs tissulaires) ou intrinsèque (activation des facteurs XII, puis XI et IX).
- la fibrinolyse (lyse du caillot) sous l’action de l’activateur du plasminogène qui transforme cette dernière en plasmine.
4. XIVe siècle. Emprunté du latin coagulatio, « coagulation ».
PHYSIOL. La coagulation du sang ou, ellipt., la coagulation, qui aboutit à la formation d’un caillot. Temps de coagulation, temps que met un échantillon de sang pour se transformer en caillot.
5. La coagulabilité du sang est une propriété d’importance vitale, car elle assure l’hémostase en réalisant la fermeture des effractions qui affectent les vaisseaux sanguins. Divers phénomènes locaux permettent l’arrêt du saignement en trois minutes, mais il en faut cinq pour la coagulation du sang, car celle-ci implique des mécanismes chimiques complexes. Chez les arthropodes comme chez les vertébrés, elle commence par l’agrégation d’éléments figurés (plaquettes) qui obstruent les brèches vasculaires. Sur cet agrégat se dépose, chez les vertébrés, un coagulum protéique, le réseau fibrineux, qui forme les mailles du réseau sanguin.
6. Processus biochimique par lequel les enzymes plasmatiques et cellulaires parviennent à transformer le fibrogène soluble du sang en un réseau insoluble de fibrine, donnant ainsi la consistance d’un gel au plasma liquide.
7. Ce processus biochimique permet l’élaboration du caillot de fibrine, ce qui complète l’étape de l’hémostase primaire pour assurer l’arrêt des hémorragies. La coagulation normale du sang liquide est sous la dépendance d’une protéine plasmatique soluble synthétisée dans le foie, soit le fibrinogène qui se transforme en fibrine sous l’action d’un ferment : la thrombine
S : 1 à 3. DAM (consulté le 11.12.2013). 4. DAF (consulté le 11.12.2013). 5. EU – http://www.universalis.fr/encyclopedie/sang-coagulation/ (consulté le 11.12.2013). 6 et 7. GDT (consulté le 11.12.2013).
SYN : coagulation sanguine
S : GDT (consulté le 11.12.2013)