bronchospasme
612 Visualisations

CG : nm

S : OMS – http://apps.who.int/medicinedocs/documents/s17078f/s17078f.pdf (consulté le 9.12.2014) ; http://cat.inist.fr/?aModele=afficheN&cpsidt=3225928 (consulté le 9.12.2014).

N : 1. De « bronchie » et « spasme ».

  • bronchie (nf): 1798 (Ac. : Bronchies. Les ouïes des poissons, v. branchies). Résultat de la confusion de branchie (XVIIe siècle, emprunté du latin branchiae, du grec brankhia) avec bronche (XVIe siècle, bronchie, emprunté du latin médical bronchia, substantif neutre pluriel, du grec bronkhia).
  • spasme (nm): Ca 1256 espame, var. espasme (Aldebrandin de Sienne, Régime du corps, 20, 3 ds T.-L.); ca 1300 spasme (Chirurgie de l’abbé Poutrel, 1 vo23 ds Mél. Lecoy, p. 549).

2. Le bronchospasme peut être déclenché par tous les facteurs qui interfèrent avec les mécanismes de régulation de la bronchomotricité, essentiellement le système nerveux végétatif et des médiateurs chimiques comme l’histamine, la bradykinine et les prostaglandines.
3. Le bronchospasme ne doit pas être confondu avec les signes plus brutaux d’obstruction mécanique de la sonde d’intubation, dont le seul traitement est la désobstruction immédiate (penser à la hernie du ballonnet). Ces accidents peuvent constituer la première manifestation de l’asthme chez des sujets dépourvus d’antécédents asthmatiques.
4. Bronchoconstriction spasmodique, pharmacologiquement ou spontanément réversible, souvent associée à une hypersécrétion muqueuse et liée à une inhibition des récepteurs ß2 adrénergiques. Date : 1990.
5. Plus ou moins intense, mais diffus, le bronchospasme peut être pharmacologique ou spontanément réversible.
6. Les symptômes sont difficulté de respirer, toux, cyanose, sibilants et tachycardie (cœur rapide).
7. Le traitement selon l’avis du médecin : Administration d’un agoniste béta-adrénergique comme le salbutamol en aérosol. Administration de cortisone, d’aminophylline. Oxygénothérapie, voir mise en place d’une ventilation à pression positive intermittente.
8. L’utilisation d’autres appellations telles que bronchite asthmatiforme, bronchite dyspnéisante ou spastique, souvent dans le but de ne pas inquiéter l’entourage, conduit dans de trop nombreux cas à un sous-diagnostic de l’asthme et donc à une attitude thérapeutique mal adaptée et préjudiciable.

S : 1. CNRTL – http://www.cnrtl.fr/etymologie/bronchie (consulté le 9.12.2014) ; http://www.cnrtl.fr/etymologie/spasme (consulté le 9.12.2014) ; DAF. 2 et 3. DAM. 4. GDT (consulté le 9.12.2014). 5. TERMIUMPLUS. 6 et 7. NOTREFAMILLE – http://sante-guerir.notrefamille.com/v2/services-sante/article-sante.asp?id_guerir=15430 (consulté le 9.12.2014). 8. Doctissimo http://dictionnaire.doctissimo.fr/definition-bronchospasme.htm (consulté le 9.12.2014).

SYN : bronchisme

S : TERMIUMPLUS

RC : asthme