éléphantiasis
806 Visualisations

CG : nm

S : OMS – http://www.who.int/mediacentre/factsheets/fs102/fr/ (consulté le 11.11.2015) ; SÉNAT – http://www.senat.fr/questions/base/1997/qSEQ970701825.html (consulté le 9.11.2015).

N : 1. XVIe siècle. Emprunté du latin elephantiasis, transcrit du grec ἐλεφαντίασις, « sorte de lèpre », dérivé de elephas, -antos, « éléphant ».
1538 (J. Canappe, 14eLivre de la méthode thérapeutique de Galien ds Fr. mod. tome XVIII, page 271).
PATHOL. Augmentation monstrueuse du volume de certaines parties du corps, particulièrement des membres inférieurs et des bourses, avec épaississement verruqueux de la peau. L’éléphantiasis parasitaire est souvent dû à la présence d’une filaire.
2. W.F. Milroy, anatomopathologiste américain (1892) ; H. Meige, médecin français (1898) ; M. Klippel et P. Trénaury, médecins français (1900) ; F.P. Weber, médecin britannique d’origine allemande (1907).
3. Augmentation de volume d’un territoire cutané ou d’une partie du corps (membres inférieurs, scrotum ou autres), parfois considérable, avec un œdème dur, volumineux, chronique et une peau épaisse et verruqueuse résultant d’une obstruction lymphatique entraînant une infiltration des tissus par la lymphe, et une réaction tissulaire fibreuse.
4. Il peut être idiopathique ou secondaire à des infections microbiennes récidivantes, surtout streptococciques, ou être dû à un lymphangiome diffus, à une filariose lymphatique ou au lymphœdème congénital de Milroy-Meige et subir des poussées évolutives d’origine infectieuse.
5. D’autres parties du corps peuvent être atteintes : membres supérieurs, organes génitaux, etc.
L’éléphantiasis peut être secondaire à une affection congénitale, ou à une affection acquise, par blocage lymphatique tumoral, inflammatoire ou parasitaire (filariose, ou à un moindre degré, onchocercose).
6. Interrelation culturelle :

  • Il ne faut pas confondre les termes « éléphantiasis » et « syndrome de Protée ».
  • Le prix Nobel de médecine 2015 récompense la lutte contre les maladies parasitaires, dont le paludisme el l’éléphantiasis. Il est attribué à William Campbell, Satoshi Ōmura et Youyou Tu.

S : 1. DAF (consulté le 11.11.2015) ; CNRTL – http://www.cnrtl.fr/etymologie/elephantiasis (consulté le 9.11.2015). 2 à 4. DAM – http://dictionnaire.academie-medecine.fr/?q=éléphantiasis (consulté le 10.11.2015). 5. GDT (consulté le 11.11.2015). 6. LEPOINT – http://www.lepoint.fr/c-est-arrive-aujourd-hui/11-avril-1890-elephant-man-meurt-sur-un-coup-de-tete-l-angleterre-perd-un-etre-delicieux-11-04-2012-1450222_494.php (consulté le 09.11.2015) ; ANFQ.OR – http://www.anfq.org/index.php/fr/lentraide/2-fr-fr/uncategorised/49-communique-la-neurofibromatose-et-la-maladie-de-lhomme-elephant (consulté le 9.11.2015) ; http://www.pourlascience.fr/ewb_pages/a/actu-le-prix-nobel-de-medecine-2015-recompense-la-lutte-contre-les-maladies-parasitaires-36009.php (consulté le 11.11.2015).

SYN :
S :

RC : syndrome de Protée