signe
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CG : nm

S : OMS – http://www.who.int/mediacentre/factsheets/fs360/fr/ (consulté le 2.05.2017) ; INSERM – http://www.cepidc.inserm.fr/inserm/html/pages/ICD-9FR/XVI780_799.htm (consulté le 2.05.2017).

N : 1. Du latin signum (« marque, signe, empreinte, sceau, cachet → voir sigillum, signe de reconnaissance, indice, preuve, signe, présage, pronostic, symptôme, geste, signal militaire, signe de ralliement, mot d’ordre, consigne, ordre, enseigne, étendard, drapeau, statue, signe du zodiaque, constellation ») issu de la racine indoeuropéenne *sekw- (« suivre ») que l’on retrouve en latin dans secundus (« second »), socius (« celui qui suit, allié »), et sequor (« suivre »).
2. Manifestation objective d’une maladie, constatée par le médecin au cours de l’examen clinique.
3. Signe et symptôme, dont l’association conduit au diagnostic, sont souvent employés à tort l’un pour l’autre. Le signe est constaté par le médecin (ex. une hépatomégalie) tandis que le symptôme est ressenti par le malade (ex, une céphalée). Le regroupement de signes et de symptômes en un ensemble caractéristique est désigné sous le nom de syndrome.
4. La distinction entre signes physiques découverts lors de l’examen (ex. une splénomégalie)) et signes généraux (fièvre, amaigrissement…) n’est pas justifiée. Les symptômes sont parfois appelés à tort signes fonctionnels, en accordant à fonctionnel le sens de subjectif, ajoutant ainsi une confusion entre la manifestation d’une maladie et son retentissement sur les fonctions organiques.
5. Dans le sens strict, le signe est un phénomène décelable objectivement par le médecin, tandis que le symptôme est subjectivement ressenti par le malade. Mais cette distinction, demeurée assez vivace en anglais, tend à disparaître en français : on parle couramment, non seulement de signes physiques, révélés par l’examen clinique (gros foie, ictère, souffle cardiaque), mais aussi de signes fonctionnels (douleurs, angoisse), c’est-à-dire à proprement parler des symptômes. Les signes généraux (fièvre, amaigrissement, etc.) rassemblent les manifestations qui paraissent relever du retentissement de la maladie sur l’ensemble de l’économie.
6. Cooccurrences (« signe » au sens général) :

  • (geste de la main, de l’expression) affirmatif, amical, (dés)approbatif, amical, discret, désespéré, désolé, négatif, petit, timide, voyant.
  • Échanger, esquisser, (se) faire un/des ~(s); parler, répondre, s’exprimer par ~s.
  • (indice) annonciateur, apparent, avant-coureur, bon, douteux, éclatant, encourageant, équivoque, évident, excellent, explicite, flagrant, fort, incontestable, indéniable, indiscutable, indubitable, infaillible, inquiétant, irrécusable, mauvais, mystérieux, négatif, (non) négligeable, ostentatoire, palpable, (im)perceptible, positif, précurseur, prémonitoire, privilégié, rassurant, réconfortant, révélateur, tangible, ténu, visible.
  • Être un ~ (+ adj.); comprendre, constater, constituer, déceler, guetter, noter, présenter, relever un ~; donner des ~s de (fatigue, etc.); placer sous le ~ de (l’amitié, etc.).
  • (trait) caractéristique, distinctif, dominant, particulier.
  • Avoir, présenter un/des ~(s) (+ adj.) de qqch.

S : 1. https://fr.wiktionary.org/wiki/signe (consulté le 2.05.2017). 2 à 4. DAM – http://dictionnaire.academie-medecine.fr/?q=signe (consulté le 2.05.2017). 5. GDT – http://www.granddictionnaire.com/ficheOqlf.aspx?Id_Fiche=8892007 (consulté le 2.05.2017). 6. DC – https://lc.cx/wEdo (consulté le 2.05.2017).

SYN :
S :

RC : symptomatologie, symptôme, syndrome.