CC : nm
S : DCR p. 706 ; AHJUCAF – http://goo.gl/joNk7 (consulté le 4.07.2012).
N : La consolidation de la paix exige-t-elle que les parties (précédemment) en conflit aient pleinement consenti à la mise en œuvre d’une telle mission ? Selon les «rigoristes» ainsi que les «étapistes», la condition de l’assentiment est indispensable à la réussite et à l’efficacité de la mission qui s’expose autrement à des problèmes de sécurité sérieux. Les «laxistes» et «synergistes» ne font pas du consentement un préalable obligatoire, puisqu’il est tout à fait possible à leurs yeux d’envisager une mission de paix intégrée où se retrouvent des objectifs liés simultanément au rétablissement, au maintien, à la consolidation, voire à l’imposition de la paix. Tous reconnaissent que la consolidation de la paix est plus efficace une fois que les combats ont cessé, mais il n’est jamais exclu que celle-ci débute sitôt que s’exercent les tentatives diplomatiques et militaires de prévenir ou mettre fin à la violence armée. Bref, la condition du consentement peut être contournée mais non sans risque.
S : http://www.institutidrp.org/contributionsidrp/consolidation%20de%20la%20paix%20ch%20p%20david%201998.pdf (consulté le 3.10.2015)
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