médecin
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CG : nm

S : Gouvfr – http://www.gouvernement.fr/action/la-loi-de-sante (consulté le 17.05.2016) ; Onisep – http://www.onisep.fr/Ressources/Univers-Metier/Metiers/medecin-humanitaire (consulté le 17.05.2016).

N : 1. XIVe siècle, medechin. Probablement dérivé régressif de l’ancien verbe médeciner, « soigner, guérir », lui-même dérivé de médecine.
Personne qui exerce la médecine, qui est habilitée à l’exercer.
S’emploie couramment sans épithète ni complément. Appeler le médecin. Aller chez le médecin. Par ordonnance du médecin.
En apposition. Une femme médecin.

2. Du latin medicus ; de la racine indo-européenne med- : mesurer, prescrire des mesures.
Personne habilitée à pratiquer la médecine.

3. Parmi les professions médicales, le médecin est habilité à donner ses soins à toute personne qui le consulte quelle que soit la maladie dont elle est atteinte, et à prescrire toute thérapeutique qu’il juge opportune.

4. Personne qui a suivi avec succès le programme d’études de médecine reconnu dans le pays où elle se trouve et qui remplit les conditions requises pour exercer légalement la médecine.
Dans la plupart des pays, les médecins doivent obtenir la permission du gouvernement pour pratiquer la médecine. Parfois, ils doivent être membres d’un ordre professionnel. Dans certains pays, c’est cet ordre professionnel qui autorise les médecins à pratiquer la médecine alors que le gouvernement ne fait que reconnaître l’autorité de l’ordre en la matière.

5. Termes utilisés dans certains contextes : docteur n. m. langue courante ; docteure n. f. langue courante ; doctoresse n. f. Suisse.
Les appellations docteur et docteure, lesquelles correspondent à un titre, sont utilisées dans la langue courante pour désigner un ou une médecin.
L’appellation au féminin doctoresse est formée du latin doctor et du suffixe -esse.
Terme déconseillé : femme médecin.
Le procédé de formation qui consiste à ajouter le nom femme à une appellation au masculin, comme femme médecin, développe une série d’appellations qui empêche l’emploi des appellations épicènes existantes comme médecin (un médecin, une médecin).

6. Remarques au sujet du mot docteur : Grade universitaire conféré au titulaire d’un diplôme de doctorat.
L’emploi du titre docteur soulève parfois des questions. Toute personne qui a réussi un programme de doctorat universitaire a le droit de porter le titre de docteur. Toutefois, une récente modification apportée au Code des professions en précise les règles. Le membre d’un ordre professionnel dont le diplôme de doctorat est requis pour la délivrance du permis d’exercice, ou du certificat de spécialité, a le droit d’utiliser le titre de docteur ou l’abréviation du titre avant son nom, mais à la condition d’indiquer immédiatement après son nom le titre réservé aux membres de l’ordre (par exemple, Docteur Pierre Roy, chiropraticien). Celui ou celle dont le diplôme de doctorat n’est pas requis pour la délivrance d’un permis d’exercice peut porter le titre de docteur, mais seulement après son nom et son titre professionnel (par exemple, Colette Paradis, inf., docteure en biologie). Le titre de docteur peut être utilisé sans restriction par les médecins, les dentistes et les vétérinaires.
Au Québec, comme partout ailleurs en Amérique du Nord, le premier grade en médecine est appelé doctorat, mais il n’en demeure pas moins un grade de premier cycle. Les programmes de doctorat de troisième cycle sont sanctionnés par le grade de Philosophiae Doctor (Ph. D.), ou de docteur selon le cas.

7. Interrelation culturelle : Nous pouvons citer, entre autres, une fable Les Médecins (Livre V, Fable 12) paru en 1668 et écrite par Jean de La Fontaine (1621-1695), des pièces de théâtre écrites par Jean-Baptiste Poquelin, dit Molière (1622-1673), telles que Le Docteur amoureux (1658), Le Médecin volant (1659), Le Docteur pédant (1660), Les Trois médecins pédants (1661), L’amour médecin (1665), Le médecin malgré lui (1666), Monsieur de Pourceaugnac (1670), Le malade imaginaire (1673), et enfin un roman intitulé Le Médecin de campagne (1833), de Honoré de Balzac (1799-1850).

S : 1. DAF (consulté le 17.05.2016). 2 et 3. DAM – http://dictionnaire.academie-medecine.fr/?q=m%C3%A9decin (consulté le 17.05.2016). 4 à 6. GDT – http://www.granddictionnaire.com/ficheOqlf.aspx?Id_Fiche=8872644 ; http://www.granddictionnaire.com/ficheOqlf.aspx?Id_Fiche=8369165 (consulté le 17.05.2016). 7. FFSAM – http://www.la-fontaine-ch-thierry.net/medecins.htm (consulté le 29.09.2024) ; DAF – https://www.dictionnaire-academie.fr/article/A9M1492 (consulté le 17.05.2016) ; FCB.

SYN :
S :

RC : médecin de famille, médecine.