CG : nf
S : ECOSOC – https://www.un.org/en/ecosoc/newfunct/pdf15/policy_brief_mra_of_dc_fr.pdf (consulté le 8.06.2024) ; CE – https://commission.europa.eu/aid-development-cooperation-fundamental-rights_fr (consulté le 8.06.2024).
N : 1. – coopération (nf) : XVe siècle. Emprunté du latin chrétien cooperatio, « part prise à une œuvre commune », de cooperari (voir Coopérer). Au sens 2, emprunté de l’anglais cooperation.
. Action de coopérer. Ce travail exige la coopération de plusieurs personnes. Votre coopération m’a été très utile dans cette affaire. Nous travaillons en étroite coopération.
. Économie. Œuvre collective fondée sur l’association dans le travail et la répartition des bénéfices entre les producteurs. Le principe de la coopération. La coopération s’est beaucoup développée au XIXe siècle.
. Politique internationale. Échange et mise en commun des activités économiques, scientifiques et culturelles entre deux pays. La coopération franco-britannique en matière aéronautique. La coopération culturelle et technique. Spécialement. Aide technique, scientifique, économique et culturelle. Le ministère, les services de la Coopération. Le gouvernement a choisi une politique de coopération. Les accords de coopération.
– au (article contracté) : Devant un nom masculin singulier commençant par une consonne ou un h aspiré, À se combine avec l’article défini le pour former l’article contracté au. Devant un nom au pluriel, À se combine avec l’article défini les pour former l’article contracté aux. Je parle à l’homme, à la femme, mais : Je parle au chef, au héros, aux hommes, aux femmes.
– développement (nm) : XIVe siècle, desvelopemens, « action de déplier ce qui était enroulé ». Dérivé de développer.
. Action de développer.
2. Objectifs de la coopération pour le développement
D’aucuns continuent de penser que la coopération pour le développement est quasiment synonyme d’aide financière ou, plus concrètement, d’APD (« aide publique au développement »). À l’inverse, d’autres penchent pour une définition plus large qui inclut, par exemple, les flux sur les marchés (à savoir, les investissements directs étrangers ou les transferts de fonds).
Compte tenu de son histoire et de son potentiel spécifique, la coopération pour le développement se doit de rester axée sur les pays en développement et les objectifs du programme de développement mondial reconnus sur le plan international. Plus précisément, elle a trois missions majeures (Severino et Ray, 2009 ; Ocampo, 2015) :
- appuyer et compléter les efforts déployés par les pays en développement pour garantir la mise en place de normes sociales essentielles et universelles, permettant aux citoyens d’exercer leurs droits fondamentaux ;
- promouvoir la convergence des pays en développement (en particulier les plus pauvres) vers des niveaux plus élevés de revenu et de bien-être, et réduire les profondes inégalités qui persistent au niveau international ;
- soutenir la participation active des pays en développement à la fourniture des biens publics mondiaux.
3. La coopération pour le développement a pour objectif d’aider les pays en développement, sur le plan financier, mais aussi économique ou humain pour faire reculer la pauvreté. Le système des Nations Unies réfléchit à des mécanismes de financement du développement innovateurs pour réduire la dette, améliorer les conditions de vie et lutter contre la corruption.
S : 1. DAF – https://www.dictionnaire-academie.fr/article/A9C4135, https://www.dictionnaire-academie.fr/article/A9A3093, https://www.dictionnaire-academie.fr/article/A9A0004, https://www.dictionnaire-academie.fr/article/A9D2201 (consulté le 8.06.2024). 2 et 3. ECOSOC – http://archive.ipu.org/splz-f/nairobi16/policy-brief.pdf, https://www.un.org/en/ecosoc/newfunct/pdf15/policy_brief_mra_of_dc_fr.pdf (consulté le 8.06.2024).
SYN : coopération pour le développement
S : ECOSOC – http://archive.ipu.org/splz-f/nairobi16/policy-brief.pdf (consulté le 8.06.2024)
RC : aide au développement, autonomisation, nouvel ordre humanitaire international.