bradycardie
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CG : nf

S : OMS – http://apps.who.int/rhl/newborn/reviews/cd000432/fr/ (consulté le 11.11.2014) ; DAM.

N : 1. Fréquence cardiaque lente, inférieure à 60 battements/mn chez le sujet adulte.
2. XXe siècle. Composé de brady- et de -cardie, du grec bradus « lent » et kardia, « cœur ».
3. La fréquence est inversement proportionnelle à la taille, du fait de l’isométrie. Le produit de la fréquence cardiaque par minute x taille en mètres (dimension L/T, biologiquement unitaire), est voisin de 100 chez le sujet normal. La limite de la bradycardie est plus haute chez l’enfant que chez l’adulte (60/mn pour 1,70 m correspond à 85/mn, pour une taille de 1,20 m) et plus basse pour les sujets de grande taille (55/mn pour un sujet de 1,90 m). Chez le nouveau-né la limite inférieure de la fréquence cardiaque normale est de 90/mn, elle est de 80 /mn chez le nourrisson et de 75 /mn à l’âge d’un an.
4. On distingue les bradycardies sinusales (ex. sportif entraîné) ou neurovégétatives par hypertonie vagale ou encore secondaires à une cause extracardiaque (hypothyroïdie, hypoxie, hypothermie, ictère) et les bradycardies en rapport avec un trouble conductif, soit par bloc auriculoventriculaire, soit par échappement jonctionnel consécutif à une défaillance de la conduction de l’influx sinusal à l’oreillette (bloc sino-auriculaire).
5. Lors de certains traitements médicamenteux bradycardisants (β-bloquants, digitaliques), la bradycardie sinusale peut faire place à un trouble conductif plus ou moins grave en cas de surdosage médicamenteux ou de réaction anormale du patient au produit administré.
6. L’électrocardiogramme permet l’analyse exacte de la nature de la bradycardie, qu’elle soit temporaire ou permanente, physiologique ou pathologique, associée ou non à d’autres troubles du rythme (brady-arythmie).

S : 1. DAM. 2. DAF. 3, 4, 5 et 6. DAM.

SYN : 1. brady-arythmie. 2. bradyrythmie, brachycardie (peu usité).

S : 1. DAM. 2. GDT.

RC :