CG : nf
S : OMS – http://www.who.int/mediacentre/events/2013/wha66/journal/fr/index4.html (consulté le 6.01.2016) ; http://www.vulgaris-medical.com/encyclopedie-medicale/athetose (consulté le 6.01.2016).
N : 1. Attesté depuis 1871 (W.A. Hammond, Treat. Dis. Nervous Syst. 654 ds NED Suppl. : Under the name of athetosis I propose to describe an affection which… is mainly characterized by an inability to retain the fingers and toes in any position). L’anglais est formé du grec ἀ- privatif, de θετός (adj. verbal de τίθημι « posé, capable d’être posé » et de -ωσις suff. gr. (Maladie entrevue par Charcot vers 1855, remise à l’étude à l’école de la Salpêtrière par Charcot, Oulmont et d’autres médecins (Lar. 19eSuppl.)).
2. Mouvement involontaire lent, continu, arythmique, de faible amplitude, très perturbateur pour le patient, réalisant des oscillations entre des attitudes d’hyperextension et de flexion, à type de reptation, qui touche l’axe d’un membre (surtout ses extrémités), le tronc et parfois la face.
3. Qu’il s’agisse d’hémiathétose ou d’athétose double (celle-ci due à des lésions du striatum), eIle cède au sommeil et apparaît dès l’éveil. Elle est accentuée par certaines stimulations surtout cutanées, la fatigue et les émotions. Des syncinésies d’imitation homolatérales sont possibles.
4. Traduisant une atteinte du système extrapyramidal, son mécanisme est mal connu. Elle peut cependant être envisagée comme l’expression d’une motilité fondamentalement intégrée au niveau mésencéphalique et sous-traite au contrôle qu’exerce normalement sur elle le télencéphale.
5. Chez l’enfant, il s’agit le plus souvent de séquelles de lésions anoxiques périnatales, qui deviennent patentes après la première année, avec rigidité très marquée et troubles de la déglutition. Cette forme d’infirmité motrice cérébrale s’associe le plus souvent à d’autres déficits: moteurs et surtout intellectuels. L’encéphalopathie par ictère nucléaire néonatal à bilirubine est devenue rarissime.
6. Un syndrome athétosique est possible lors de lésions tumorales ou vasculaires touchant les noyaux gris et surtout d’affections dégénératives primitives (maladie de Wilson, dégénérescence olivopontocérébelleuse, etc.). L’athétose n’est alors jamais isolée. Un temps de latence parfois long est, ici encore, de règle.
7. Les possibilités d’adaptation de ces patients, principalement des enfants, à un tel handicap, dépendent pour une grande part du maintien de leurs fonctions supérieures.
S : 1. CNRTL – http://www.cnrtl.fr/etymologie/ath%C3%A9tose (consulté le 6.01.2016). 2 à 7. DAM – http://dictionnaire.academie-medecine.fr/?q=ath%C3%A9tose (consulté le 6.01.2016).
SYN :
S :
RC : chorée