éclair
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CG : nm

S : http://www.maxisciences.com/foudre/6-desastres-causes-par-la-foudre_art3413.html (consulté le 30.06.2015) ; http://www.la-meteorologie.com/foudre-eclair.html (consulté le 30.06.2015).

N : 1. XIIe siècle, au sens de « clarté, lumière ». Déverbal d‘éclairer.
Lumière vive et soudaine, dessinant le plus souvent un trait ou une ligne brisée, qui se produit par l’effet d’une décharge électrique entre les nuages ou entre la terre et les nuages, et qui est généralement suivie du tonnerre.
2. Manifestation lumineuse qui accompagne une décharge brusque d’électricité atmosphérique. Cette décharge peut jaillir d’un nuage ou se produire au sein d’un nuage; elle peut aussi, mais plus rarement, jaillir d’édifices élevés ou de montagnes.
3. Même si sa formation est identique, la foudre se différencie de l’éclair par un point : c’est un éclair qui touche la terre ou atteint un aéronef (avion, montgolfière…). L’éclair quant à lui ne se confine qu’à titiller les cieux.
Pour naître, un éclair doit se retrouver au cœur d’un orage. Celui-ci, extrêmement chargé en humidité, vents violents et étant issu de la friction entre un courant d’air chaud et un courant d’air froid, est très instable. C’est dans ce climat de vives tensions que les nuages de l’orage vont se gorger d’électricité.
Plusieurs conditions régissent la formation d’un éclair. Tout d’abord, les courants d’air ascendants et descendants doivent dépasser la vitesse de 25 m/s. De plus, les nuages doivent être remplis de particules de glaces lourdes et légères, comme des cristaux.
Ce sont ces derniers, dont le rôle est essentiel, qui vont déclencher le mécanisme final. Lorsque ces particules lourdes se heurtent à des particules plus fines de glace, et que la température est inférieure à 15 °C, alors ces particules lourdes se chargent en électricité négative (dans la partie basse du nuage). À l’inverse, si la température excède les 15 °C, elles se chargent en électricité positive.
4. Interrelation culturelle : Du point de vue symbolique, l’éclair identifie le Dieu «Thor», en Scandinavie ; «Zeus», le Roi des Dieux, en Grèce antique ; «Jupiter», dans l’ancienne Rome. En Grèce antique, il s’associe encore à «Bellérophon», fils de «Poséidon», qui enfourche le cheval «Pégase» et tue la «Chimère» (la Déesse des Illusions mentales). Dans les Traditions orientales, il désigne le Rayon de l’Illumination spirituelle. Dans la Tradition chrétienne, il représente l’action du Saint-Esprit qui apparaît soit sous cette forme ou sous la forme de langues de Feu. La Force fulgurante de la Grâce divine ou de l’Amour divin.
Appliqué à l’Histoire, nous retrouvons ce symbole dans la LEGIO XII (duodecima) FULMINATA (porteur de foudre), légion romaine créée par Jules César (100 av. J.-C. – 44 av. J.-C) pour mener sa campagne contre les Helvètes lors de la Guerre des Gaules. L’emblème de cette légion est, en effet, un éclair (fulmen).

S : 1. DAF. 2. METEOTERM/VMI/OMM (consulté le 30.06.2015). 3. http://www.la-meteorologie.com/foudre-eclair.html (consulté le 30.06.2015). 4. http://www.arcturius.org/chroniques/le-symbolisme-de-leclair-et-du-tonnerre/ (consulté le 3.12.2015) ; http://www.etudier.com/dissertations/12-%C3%88me-L%C3%A9gion-Romaine/66292858.html (consulté le 3.07.2015) ; FCB.

SYN :
S :

RC : catastrophe naturelle, érosionéruptionfoudre, orage, tonnerre.