psittacose
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CG : nf

S : OMS – https://www.who.int/fr/emergencies/disease-outbreak-news/item/2024-DON509 (consulté le 20.09.2024) ; France3 – https://france3-regions.francetvinfo.fr/pays-de-la-loire/2012/06/29/vendee-des-victimes-de-la-maladie-du-canard-38641.html (consulté le 20.09.2024).

N : 1. XXe siècle. Composé à l’aide du grec psittakos, « perroquet », et de l’élément ‑ose, servant à former différents noms de maladie.

  • Maladie infectieuse et contagieuse de nombreux oiseaux domestiques et sauvages, due à une bactérie. La psittacose peut se transmettre à l’homme par inhalation des poussières provenant des fientes contaminées ou par un contact direct avec les animaux. La psittacose est communément appelée la maladie des perroquets, car elle a d’abord été identifiée chez des perroquets et des perruches.

2. Pneumopathie aigüe due à la bactérie Chlamydophila psittaci principalement transmise par les déjections desséchées d’oiseaux.

  • Chez l’Homme, l’incubation est de 5 à 9 jours. Le tableau clinique, lié à l’invasion des poumons par la bactérie, est habituellement celui d’une pneumopathie atypique fébrile, avec toux, céphalée, frissons, myalgies, dyspnée, troubles gastro-intestinaux (vomissements, constipation, diarrhée), conjonctivite. L’évolution peut être aigue (résolution en 10 à 14 jours) ou plus prolongée (4 à 7 semaines), éventuellement grave (détresse respiratoire), mais les cas bénins, voire inapparents sont nombreux. Les cas graves, rares, peuvent, sans traitement, conduire au décès. Occasionnellement, des complications cardiaques (endocardites), hépatiques ou neurologiques (méningite, encéphalite) peuvent s’observer. Chez la femme enceinte, un avortement ou une prématurité peuvent survenir. Le diagnostic est clinique, radiologique (opacités pulmonaires floues) et biologique (sérologie). Les tétracyclines en traitement de 10 à 15 jours ou les fluoroquinolones ont une efficacité constante. Le taux de létalité est d’environ 1 à 2 % sous traitement (10 à 20 % sans traitement).
    Les cas humains sont habituellement sporadiques mais la maladie peut survenir sous la forme de petites épidémies localisées. Cette zoonose, de répartition mondiale, a pour réservoirs de très nombreux oiseaux (plus de 450 espèces), en particulier des Psittacidés, mais la bactérie infecte aussi certains oiseaux de basse-cour et d’élevage industriel tels que les canards, les dindons, les faisans ou les pigeons chez lesquels l’infection est inapparente (d’où la dénomination plus générale d’ornithose). L’Homme  se contamine par contact direct lors de la manipulation d’oiseaux ou surtout par inhalation de poussières contaminées par les déjections ou des sécrétions des voies aériennes d’oiseaux malades ou simplement porteurs de la bactérie. Toutefois, une notion de contage n’est retrouvée que dans 50 % des cas. Les cas de contamination à partir de mammifères sont beaucoup plus rares. La transmission d’Homme à Homme est exceptionnelle. La psittacose est une maladie infectieuse professionnelle pour les sujets en contact avec les oiseaux (volailles principalement) : fermiers, éleveurs, vétérinaires, employés d’abattoir.
  • Synonymes : ornithose, ornithose-psittacose.

3. Médecine > Infectiologie ; Médecine > Pneumopathie professionnelle : psittacose.

  • Pneumopathie aiguë et maligne due au microorganisme Chlamydia psittaci, de la famille de l’ordre des Rickettsiales, transmis en particulier par les perroquets et les perruches, s’accompagnant d’un syndrome toxi-infectieux d’évolution souvent grave.
  • On sait aujourd’hui que cette maladie peut se rencontrer chez la plupart des oiseaux. Cependant, nous préférons maintenir la distinction qui existait déjà entre les concepts de « psittacose » et d’« ornithose », malgré l’avis contraire de certains auteurs, parce que ces deux termes se réfèrent à des manifestations cliniques, des thérapeutiques et des pronostics fort différents les uns des autres, selon la famille d’oiseaux qui sert de réservoir à l’agent pathogène pourtant identique dans les deux cas.
  • La désignation psittacose vient du fait qu’on avait d’abord observé cette maladie chez les oiseaux de la famille des Psittacidés (famille des perroquets).

    La psittacose est encore appelée maladie des perroquets ou fièvre des perroquets, parce que ces oiseaux peuvent être porteurs de la Chlamydia et la transmettre aux humains qui vivent à leur contact.

4. Médecine > Infectiologie ; Médecine > Médecine vétérinaire : ornithose.

  • Maladie infectieuse, contagieuse et inoculable, due à une rickettsiale, visible au microscope.

  • Maladie contagieuse des oiseaux, due à des rickettsies et transmissible à l’humain (psittacose).
  • Les symptômes consistent en apathie, anorexie, diarrhée, coryza et dyspnée. La mortalité est parfois importante. L’humain étant susceptible de contracter la maladie (notamment du pigeon des villes), la maladie, sous son nom ancien de « psittacose », est une maladie légalement contagieuse en France.
    Nouvelle appellation de la psittacose depuis que l’on a découvert que le virus responsable peut être transmis par beaucoup d’oiseaux.
  • Connue autrefois chez les psittacidés exclusivement, la maladie avait reçu le nom de psittacose (ou maladie des perroquets); depuis qu’on l’a décrite chez les gallinacés, les colombins, les palmipèdes et les passereaux, il est plus logique de lui attribuer le nom d’ornithose.

5. Maladies des animaux ; Oiseaux ; Maladies bactériennes ; Armes CBRNE : psittacose, maladie des perroquets.

  • Maladie infectieuse des psittacidés (perroquets et perruches [, inséparables, perruches ondulées, aras, calopsittes élégantes, etc.]) transmissible à l’homme [et] causée par [la bactérie] Chlamydia psittaci […]
  • L’urine, les sécrétions nasales et la fiente desséchée des oiseaux infectés […] peuvent être dispersées dans l’air sous forme de fines gouttelettes ou particules de poussière […] Parmi les autres sources d’exposition, citons la manipulation de plumes et de tissus d’oiseaux infectés, les contacts bouche à bec ou la morsure d’un oiseau infecté. La maladie est rarement transmise de personne à personne.
  • Chez les oiseaux autres que les psittacidés, cette maladie est connue sous le nom d’ornithose.
  • Aux États-Unis, les Centers for Disease Control and Prevention (CDC) ont inscrit cette maladie sur la liste d’armes biologiques (de catégorie B) susceptibles d’être utilisées par des terroristes.

S : 1. DAF – https://www.dictionnaire-academie.fr/article/A9P4902 (consulté le 20.09.2024). 2. DAM – https://www.academie-medecine.fr/le-dictionnaire/index.php?q=psittacose (consulté le 20.09.2024). 3 et 4. GDT – https://vitrinelinguistique.oqlf.gouv.qc.ca/fiche-gdt/fiche/2077053/psittacose, https://vitrinelinguistique.oqlf.gouv.qc.ca/fiche-gdt/fiche/8404136/ornithose (consulté le 20.09.2024). 5. TERMIUM PLUS – https://www.btb.termiumplus.gc.ca/tpv2alpha/alpha-eng.html?lang=eng&i=1&srchtxt=psittacosis&index=alt&codom2nd_wet=1#resultrecs (consulté le 20.09.2024).

SYN : maladie des perroquets, fièvre des perroquets. (en fonction du contexte)

S : GDT – https://vitrinelinguistique.oqlf.gouv.qc.ca/fiche-gdt/fiche/2077053/psittacose (consulté le 20.09.2024)

RC : corbeau, oiseau.