pollution des eaux
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CG : nf

S : OffPrév – https://urlz.fr/8vE7 (consulté le 23.12.2018) ; Sénfr – https://urlz.fr/8vEv (consulté le 23.12.2018).

N : – pollution (nf) : XIIe siècle. Emprunté du latin pollutio, « souillure, profanation », lui-même dérivé de polluere, « salir en mouillant, souiller ».

  • Action, fait de souiller le milieu naturel avec des polluants ou des déchets ; par méton., état de dégradation et de perturbation de l’environnement, souvent nocif à l’homme et aux autres êtres vivants. La pollution de l’air par des industries chimiques. La pollution atmosphérique est à l’origine de phénomènes tels que les pluies acides. La pollution des sols par les nitrates et les phosphates. Par ext. Pollution lumineuse, émission excessive de lumière due aux activités humaines, qui, en modifiant l’obscurité normale de la nuit, gêne les astronomes dans leurs observations, perturbe la faune et la flore, affecte les rythmes biologiques chez certaines personnes et entraîne un gaspillage d’énergie. Pollution sonore.

– des (art) : DES article. XIIe siècle.

  • Issu de la contraction de la préposition de et de l’article les. 1. Article défini contracté au pluriel. 2. Article partitif au pluriel. 3. Article indéfini pluriel.

– eaux (nfpl) : EAU n. f. (pl. Eaux). XIe siècle, egua et ewe. Du latin aqua. Devenu au XIIe siècle aive, aigue (voir Aiguière), eve (voir Évier), puis eaue (XIIIe siècle) dont l‘e final a disparu au XVIe siècle.

  • I. Liquide transparent, incolore, inodore et sans saveur lorsqu’il est à l’état pur.
  • II. Ce liquide dans la nature. 1. L’eau des réservoirs naturels ; l’eau en circulation.

2. Toute modification défavorable causée par l’homme aux eaux de surface, aux eaux souterraines ou au milieu marin.
3. La pollution des eaux continentales constitue sans aucun doute un des problèmes les plus graves auxquels sont confrontés les pays industrialisés. À l’échelle mondiale, on a pu estimer que 80 p. 100 des eaux fluviales servent à transporter des déchets vers l’océan. En France, malgré les efforts entrepris depuis la fin des années 1960, l’essentiel de notre réseau hydrographique, et en particulier les grands fleuves (Rhin, Seine, Rhône, partie inférieure des cours de la Loire et de la Garonne), présente toujours un état de pollution préoccupant. En effet, la tendance à la diminution de la charge en matières fermentescibles ne s’est pas accompagnée, tant s’en faut, de celle en micropolluants xénobiotiques.
4. La pollution « biologique » des eaux, qui vient au tout premier rang des causes de dégradation des écosystèmes dulçaquicoles, résulte du rejet dans ces derniers d’effluents chargés de matières organiques fermentescibles et de nombreux agents pathogènes qui leur sont généralement associés.
Les eaux d’égout chargées d’effluents domestiques, celles qui sont produites par de nombreuses industries alimentaires, par les papeteries, etc., exercent une influence catastrophique sur la qualité des eaux fluviales dans lesquelles elles sont rejetées, en l’absence de traitement épurateur.
Une conséquence quasi immédiate de la pollution des eaux par des matières organiques fermentescibles tient en la diminution de la teneur en oxygène dissous (fig. 5). Celle-ci résulte de l’action des bactéries aérobies qui se mettent à dégrader par voie oxydative les matières organiques polluantes.

S : 1. CNRTL – http://www.cnrtl.fr/definition/academie9/pollution (consulté le 23.12.2018) ; DAF – https://urlz.fr/8vyG ; https://urlz.fr/8vEo (consulté le 23.12.2018). 2. GDT – https://urlz.fr/8vE5 (consulté le 23.12.2018). 3 et 4. EU – https://urlz.fr/8vEt (consulté le 23.12.2018).

SYN :
S :

RC : approvisionnement en eau, environnement, pollution des sols.