cinétose
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CG : nf

S : PS – http://www.passeportsante.net/fr/Actualites/Dossiers/DossierComplexe.aspx?doc=remedes-naturels-contre-mal-des-transports (consulté le 23.11.2016) ; FS – http://www.futura-sciences.com/sante/definitions/medecine-mal-transports-15145/ (consulté le 23.11.2016).

N : 1. Du grec kinêsis : mouvement ; ôsis : impulsion, trouble.
2. Crise neurovégétative apparaissant chez l’Homme ou l’animal confronté à un déplacement périodique de fréquence voisine de l’hertz chez l’Homme adulte, cette fréquence étant plus élevée chez l’enfant parce que sa taille est plus petite (isométrie)
3. Cette crise peut survenir au cours des voyages en voiture, bateau, avion. Elle débute par un état de malaise avec vertige, baisse de vigilance, état nauséeux conduisant à des vomissements.
4. Les variations périodiques d’accélération agissent sur les canaux semi-circulaires, les otolithes, les récepteurs cinesthésiques des muscles et des viscères qui envoient leurs informations aux centres corticaux où elles sont comparées aux informations visuelles et aux données de la mémoire (au-dessous de l’âge de trois mois les enfants ne présentent pas de cinétose). La discordance entre ces différentes informations est la principale cause de cinétose. Tous les influx atteignent le plancher du 4e ventricule, près du noyau solitaire où se situe le centre des vomissements. Par les synapses dopaminergiques les neurones des voies autonomes excitent une grande production de sérotonine. Véhiculée par les plaquettes, la sérotonine est l’une des causes des effets digestifs et cardiovasculaires observés. La chaleur, la fatigue, le manque de sommeil, les excès alimentaires et la perception d’odeurs nauséabondes favorisent la cinétose en fragilisant les cibles d’action de la sérotonine. Le sexe féminin et surtout les enfants (maximum vers 12 ans) sont les plus sensibles. En microgravité, les accélérations produites par les mouvements du corps agissent seules sur les otolithes et le moindre mouvement peut entraîner une cinétose (mal de l’espace) très incapacitante pour les cosmonautes.
5. Lors du transport en ambulance, le patient doit être couché dans l’axe du véhicule, la tête en avant dans le sens de la marche, surtout s’il est en collapsus. Le traitement (efficace à 50%) vise à neutraliser les effets de la sérotonine : on emploie des timbres cutanés associant des neuroleptiques parasympathi­colytiques et vagolytiques (scopolamine, etc.) à des produits destinés à réduire leurs effets secondaires, notamment sur la vigilance et la circulation du sang (éphédrine, etc.).
6. Le terme mal des transports est plus employé dans la langue courante que cinétose et cinépathie. D’ailleurs, il est souvent utilisé par les spécialistes et figure dans bon nombre d’ouvrages spécialisés.
7. Accompagné d’un adjectif ou d’un complément, « mal » désigne, dans le langage courant, certaines affections. Mal blanc, panaris. Mal de cœur, nausée. Mal de mer, provoqué par les mouvements d’un navire, d’une embarcation. Mal des transports. Mal des montagnes, causé par la raréfaction de l’oxygène en altitude.

S : 1 à 5. DAM – http://dictionnaire.academie-medecine.fr/?q=cin%C3%A9tose (consulté le 23.11.2016). 6. GDT – http://www.granddictionnaire.com/ficheOqlf.aspx?Id_Fiche=8359410 (consulté le 23.11.2016). 7. DAF (consulté le 23.11.2016).

SYN : 1. mal de l’air, mal de mer. 2. mal des transports. 3. cinépathie. 4. cinèse.

S : 1. DAM (consulté le 23.11.2016). 2. GDT (consulté le 23.11.2016) ; DAM (consulté le 23.11.2016) ; TERMIUM PLUS (consulté le 23.11.2016). 3. GDT (consulté le 23.11.2016). 4. TERMIUM PLUS (consulté le 23.11.2016).

RC : étourdissement, vertige.