insomnie
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CG : nf

S : PasseportSanté.net – https://urlz.fr/8iUm (consulté le 26.11.2018) ; Doctissimo – https://urlz.fr/8iUr (consulté le 26.11.2018).

N : 1. XVIIIe siècle. Emprunté du latin insomnia, « absence de sommeil ».
Impossibilité chronique ou passagère de trouver le sommeil au cours de la nuit, ou de le retrouver après un réveil prématuré. Souffrir d’insomnie. Une nuit d’insomnie. Par méton. Le temps pendant lequel on ne peut trouver le sommeil. Au cours d’une longue insomnie.

  • insomnieux, -euse (adj) : Qui souffre d’insomnie ; qui est caractérisé par l’insomnie.
  • insomniaque (adj) : Qui est sujet à de fréquentes insomnies, qui souffre habituellement d’insomnie. Subst. Un, une insomniaque.

2. Trouble du sommeil le plus souvent transitoire ou à court terme, qui porte sur la lenteur et les difficultés de son installation, sur de nombreux réveils et/ou sur une insomnie « des petites heures » du matin.
3. Il s’accompagne d’une souffrance et d’un fréquent retentissement diurne. L’absence d’anomalies EEG ne peut enlever leur valeur à ce type de plaintes, même s’il y a une mauvaise perception du sommeil par le sujet.
4. Une recherche étiologique s’impose : évènement extérieur contraire, dont la cessation devrait faire disparaître l’insomnie (mauvaise hygiène du sommeil, circonstances éprouvantes familiales ou professionnelles) ; affections somatiques souvent douloureuses ou source de gêne physique ; troubles psychiques eux aussi fort divers (dépressions majeures, avec réveil précoce très évocateur d’une mélancolie, troubles anxieux hachant le sommeil, états schizophréniques) ; certaines prises médicamenteuses (insomnie de rebond des benzodiazépines p. ex.) ; consommation ou sevrage de drogues ou d’alcool. Les insomnies dites primaires s’accompagnent fréquemment de traits ou d’un état anxieux.
5. En dehors des corrections souvent nécessaires de l’hygiène du sommeil, le choix des traitements psychologiques et/ou de la pharmacothérapie (celle-ci de toute façon inférieure à quatre semaines) est adapté à chaque cas. On s’attachera à éviter le passage à la chronicité par conditionnement négatif et installation d’un cercle vicieux, dans les insomnies réactionnelles.
6. Exceptionnellement totale, elle frappe habituellement le sujet pendant une période déterminée de la nuit, ce qui permet d’en distinguer plusieurs variétés. Ainsi, l’insomnie peut se manifester par une difficulté d’endormissement (insomnie initiale ou prédormitionnelle), un réveil prématuré (insomnie terminale ou post-dormitionnelle), une interruption prolongée du sommeil, ou par la présence de phases de sommeil survenant par intermittence. L’insomnie atteignant la phase d’endormissement est la forme la plus fréquente.
7. Les termes agrypnie, anhypnose et somnipathie sont peu usités pour désigner cette notion.
8. Interrelation culturelle : Nous pouvons mentionner, entre autres, le court métrage Insomnie (2016) de Damien Manivel.

S : 1. DAF – https://urlz.fr/8iWa ; https://urlz.fr/8iWt ; https://urlz.fr/8iWw (consulté le 26.11.2018). 2 à 5. DAM – https://urlz.fr/8iWf (consulté le 26.11.2018). 6 et 7. GDT – https://urlz.fr/8iWn (consulté le 26.11.2018). 8. Unifr – https://urlz.fr/8iWq (consulté le 26.11.2018).

SYN :
S :

RC : narcolepsie, somnolence, trouble.