papillomavirus humain
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CG : nm

S : OMS – http://www.who.int/mediacentre/factsheets/fs380/fr/ (consulté le 18.11.2015) ; http://www.sante.gouv.fr/papillomavirus-humains-hpv-et-cancer-du-col-de-l-uterus-prevention-depistage-et-vaccination.html (consulté le 18.11.2015).

N : 1. papillomavirus (nm) : Formé par le mot «papillome», emprunté à l’allemand Papillome, créé en 1958 par R. Virchow (Leçon du 27 avr. de Die Cellularpathologie, Berlin, 1858, p.414), à partir du subst. Papille (fr. papille) et du suff. -om (fr. -ome*), et le mot «virus», du latin virus (poison).
humain (adjm) : De l’adjectif « humain, -aine », emprunté au latin hūmānus, attesté dans ces 2 sens dès l’époque class. (v. Gaff.), dér. de homo, -inis (homme*).
2. Papillomavirus pathogène pour les humains, qui comprend les alphapapillomavirus, causant des verrues anogénitales et le cancer du col de l’utérus, et les bêtapapillomavirus, auxquels on attribue des lésions cutanées bénignes et malignes.
3. Les personnes porteuses du papillomavirus humain (PVH) peuvent être asymptomatiques. Il existe actuellement 82 génotypes (espèces) connus du PVH. Des génotypes appartenant au genre des alphapapillomavirus à tropisme muqueux (muqueuses anogénitales) possèdent un potentiel oncogène. Les maladies virales qu’ils causent sont considérées comme des infections transmissibles sexuellement (ITS). Par contre, les génotypes du genre des bêtapapillomavirus regroupent des génotypes à tropisme cutané non transmissibles sexuellement et qui causent des lésions bénignes (verrues) et malignes. Ces deux genres de PVH sont classés en fonction de leur tropisme tissulaire et, aussi, en fonction de leur potentiel oncogène. Les génotypes oncogènes du PVH sont regroupés en trois groupes : le groupe à bas risque, le groupe à haut risque et le groupe à haut risque probable. Finalement, des alphapapillomavirus oncogènes seraient liés aussi à l’apparition de tumeurs cancéreuses de la gorge, chez les personnes qui pratiquent des relations sexuelles buccogénitales avec des partenaires infectés.
4. Interrelation culturelle : Dans une interview au journal The Guardian, Michael Douglas a expliqué que son cancer de la gorge avait été provoqué par sa pratique du cunnilingus. C’est ainsi que l’acteur aurait attrapé le papillomavirus, responsable de ses tumeurs.

S : 1. CNRTL – http://www.cnrtl.fr/etymologie/papillome; http://www.cnrtl.fr/etymologie/humain (consulté le 18.11.2015) ; DAM (mot «virus» : consulté le 18.11.2015). 2 et 3. GDT – http://www.granddictionnaire.com/ficheOqlf.aspx?Id_Fiche=8869599 (consulté le 18.11.2015). 4. http://leplus.nouvelobs.com/contribution/881092-cunnilingus-et-cancer-de-la-gorge-michael-douglas-dit-vrai-mais-pas-d-inquietude.html (consulté le 18.11.2015).

SYN : PVH, virus du papillome humain, VPH, virus de la verrue humaine.

S : GDT – http://www.granddictionnaire.com/ficheOqlf.aspx?Id_Fiche=8869599 (consulté le 18.11.2015)

RC : cancer du col de l’utérus, cancérologie, virus.